Seydou Mandiang Président du comité électoral de la Coalition Diomaye Président de la Commune de Ziguinchor réagit sur la sortie du Président Macky Sall

« Ce fut un exercice assez bizarre personne n’est convaincu de sa bonne foi nous sommes restés sur notre faim » »Nous retenons: Sur le plan de la communication nous avons vu un Président de la République qui se veut confiant et qui cherche à rassurer un peuple dont il a déjà perdu la confiance. Ce fut un exercice assez bizarre car malgré ses assurances, personne n’est convaincu de sa bonne foi. Nous sommes restés sur notre faim quant à nos attentes et esperance. En effet, nous attendions qu’il annonce une date qui permettrait de tenir l’élection présidentielle et de faire la passation de fonction entre lui et son successeur le 2 avril 2024, car au-delà de cette date il ne sera plus légitime à diriger notre pays », a d’emblée déclaré Seydou Mandiang Selon lui, le Président Macky Sall semble croire qu’en disant simplement qu’il quitterait le pouvoir le 2 avril 2024 quelque soit la situation, il convainc de sa bonne foi. « Que nenni. Mais le comble dans la démarche du Président est, qu’il transfère la responsabilité de la tenue de l’élection au dialogue national et à son issue, ce qui me semble assez irresponsable pour un Président de la République qui a fait deux mandats (douze ans) et au final, se révèle être incapable d’organiser des élections sincères démocratiques, transparentes et de quitter le pouvoir à date, conformément à la constitution de notre pays », a t-il martelé. Monsieur Seydou Mandiang d’accentuer: » Nous sentons de la roublardise de sa part puisque la responsabilité de fixer une date pour l’élection lui incombe, ainsi que son organisation. Et c’est d’ailleurs la seule chose que le conseil constitutionnel lui a demandé de faire. Au lieu de s’évertuer à faire cela, Il rejette la responsabilité à la classe politique et aux forces vives qu’il invite à un Énième dialogue alors qu’il a personnellement participé et de façon active à toutes les péripéties et combines qui nous ont menées à ce qui semble être une impasse aujourd’hui ».Il martèle à nouveau : » Le constat est général, sa sortie n’a rien réglé, au contraire le problème demeure et la suite n’augure rien de bon compte tenu de la posture on ne peut plus claire qu’il a décidé de prendre et qui consiste à dire je ferai ce que le dialogue trouvera comme consensus tout en sachant qu’il ne peut y avoir consensus entre les acteurs pour ne pas dire les protagonistes.Nous exigeons la tenue de l’élection à une date qui permettra de faire la passation de fonction entre lui et son successeur Diomaye Président, le 2 avril 2024 inchallah », a t-il conclu.

Ibrahima GOUDIABY