Violences basées sur le genre à Ziguinchor: « Douze (12) cas de viols enregistrés donc ce qui veut dire que les chiffres sont alarmants »

Dixit Ndéye Astou GOUDIABY madame Coly coordonnatrice de la boutique de droits de Ziguinchor de l’association des juristes Sénégalaises (AJS). Qui déclare « Depuis que nous sommes là en 2015 nous avons enregistré beaucoup de cas de violences. Mais celles qui reviennent le plus souvent ce sont les violences sexuelles. Donc on a pas mal de cas de viols de l’année 2023. Nous avons enregistré douze (12) cas donc ce qui veut dire que les chiffres sont alarmants. Et qu’il faudrait aussi qu’on essaie de voir comment faire pour essayer de gérer ces cas là et d’apporter surtout notre soutien aux victimes. C’est ce dont elles ont le plus souvent besoin et d’être accompagnées, d’être assistées mais aussi d’êtres comprises. C’est dans ce cadre qu’on forme ces agents là parce que c’est eux qui vont se charger de la sensibilisation sur le terrain afin d’amener ou d’apporter leur apport dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. Surtout permettre aux gens qui sont là-bas surtout les membres de la communauté de se protéger et de se préserver contre les violences dont ils peuvent être victimes surtout les violences basées sur le genre ».
Elle s’exprimait ainsi lors d’un face à face avec la presse à l’issue d’un atelier de formation de deux jours des formateurs de l’ONG Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement Rural (GRDR), au nombre de onze (11) sur les droits humains et les violences basées sur le genre (VGB). Un atelier qui entre dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet de Développement Economique de la Casamance (PDEC).
Elle poursuit « C’est dans ce cadre là qu’on est là aujourd’hui en tant qu’association des juristes sénégalaises (AJS) à travers la boutique de droits pour former onze agents du groupe de recherche et de réalisation pour le développement rural GRDR. Et qu’on essaie de former aujourd’hui sur les droits humains mais aussi sur les violences basées sur le genre mais aussi sur la prise en charge des victimes comment ils vont sur le terrain gérer les cas de violences et permettre aussi aux victimes de pouvoir bénéficier de tous les services de prise en charge qui sont ici dans la région de Ziguinchor et qui sont aussi gratuits ».

           Ibrahima GOUDIABY