Hôpital régional de Ziguinchor: Des travailleurs très remontés demandent la gestion de la structure et indexent le directeur et le PCA

Des travailleurs de l’hôpital régional de Ziguinchor appelé CHRZ, section SYNTRAS sont très remontés contre leur Directeur Diamé Diop et le PCA Georges Anianias Mansaly. Ces derniers indexent une gestion opaque, nébuleuse et népotisme de la part du premier et jugent par la même occasion par la voix de leur SG que le second n’est pas à la hauteur de ses charges. Ils réclament l’audit de la gestion de cet hôpital avant toute décision des autorités étatiques. Ils l’ont l’ont manifesté ce vendredi 26 juillet 2024 au sein de la dite structure.

Siméon Faye SG du Syntras syndicat majoritaire au niveau du centre hospitalier régional de Ziguinchor et en même temps représentant du personnel au conseil d’administration fustige: » Nous avons convié la presse à travers un point de presse pour tenir l’opinion publique nationale et internationale particulièrement le Président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Monsieur le Premier Ministre Ousmane Sonko, le Ministre de la Santé et de l’action sociale et le gouverneur de région de Ziguinchor qui n’a ménagé aucun effort dans la recherche de solutions pour contribuer à l’académie du climat social. Il y’a deux personnalités de l’hôpital régional de Ziguinchor qui sont entrain de tout faire pour saborder ce climat social et vouloir nous faire porter le chapeau d’une éventuelle détérioration de ce climat social. Donc nous sommes devant un directeur qui n’est pas déjà un produit de la santé et tout le mois nde le sait. Parce que tout simplement tant été nommé par le Président Macky Sall à l’époque et sous la bannière de l’ancien Ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr », a t-il lâché.
« Mais rappeler aussi que ce directeur est un directeur aux habitués qui ne respecte pas sa parole. Parce que nul n’est censé ignorer qu’avec ce même directeur, on a eu à signer deux protocoles d’accord. Un en 2023 qu’il n’a pas eu à respecter et l’autre en 2024 qu’il n’a pas non plus respecté. Et ce qui nous a valu le mouvement d’humeur que nous avons connu courant 2024. Et avec l’intervention du gouverneur de région nous avons tenu des séances de travaux au niveau de la gouvernance qui ont contribué à l’accalmie de ce climat social que tout le monde connait aujourd’hui au niveau de l’hôpital. Mais malheureusement on est devant un directeur et son président de conseil d’administration qui sont entrain de donner des coups bas au personnel et en particulier au représentant du personnel du CHRZ ». Poursuit-il : »Parce que tout simplement pour le directeur, sa politique consiste à diviser non seulement les syndicats au niveau de la structure mais encore diviser le personnel en choisissant dans les différentes corporations une qu’il porte au détriment des autres. Mais l’autre chose c’est le chamboulement de l’organigramme de l’hôpital. Tout le monde sait que dans chaque étape de l’établissement publique de santé il y’a un organigramme qui est défini, les différents services qui y sont. Et au niveau du CHRZ, la gestion clientéliste du directeur a fait qu’il a trouver un certain organigramme qu’il a bel et bien voulu disséquer. En dégommant certains de leurs fonctions et nommer d’autres comme il le dit en qui il a confiance. En réalité c’était tout simplement pour pouvoir asseoir son mode de gestion, qui encore je rappelle est une gestion opaque pas du tout transparente. J’ai toujours demandé à ce qu’à chaque fois avant qu’on ne pense à nous dégommer un directeur je souhaiterais que les autorités de l’état auditent », dit-il. Selon lui: »Parce qu’il ne s’agit pas qu’il y’ai un problème au niveau de l’hôpital pour tout simplement dégommer un directeur. Ce que nous voulons c’est qu’on audite sa gestion avant de le dégommer ». Il affirme : »Dans cette même gestion, voici un directeur qui gère les fonds de l’hôpital comme bon lui semble sans respect aucun de la réglementation. Et pour exemple le payement récent de la dette de la CMU ( couverture maladie universelle) aux établissements publics de santé. Et voici un directeur qui la dette comprise entre 2017 et 2023, ce directeur se permet de payer la motivation à des gens qui n’ont pas contribué à la constitution de cette dette. Je citerai les retraités qui sont partis entre 2003 et 2024 pour qui 2017 et 2023 les ont trouvé ici. Mais aussi il y’a trois agents qui ont été mis en position de stage et qui continuent d’être des salariés de la structure, qui ont été mis en position de stage et qui ont travaillé de 2017 à 2023, à qui ont a dit que non parce que tout simplement ils sont mis en position de stage ils n’ont pas droit à la motivation. Mais là il ne s’agit pas de motivation parce qu’il faudrait rappeler que l’émolument c’est-à-dire le payement d’un salaire ou de quoi que ce soit c’est l’émanation du fruit d’un travail qui a été fait. Tout ce monde j’ai signifié a déjà contribué à confectionner cette dette de 2017 à 2023. Donc aujourd’hui pourquoi devrait-on payer la motivation à quelqu’un qui est arrivé en 2024 parce que tout simplement au moment où la CMU a payé la dette cette personne était à l’hôpital. Meme si cette personne est à l’hôpital et n’a pas contribué à la constitution de cette dette, nous pensons que la personne là n’a pas droit à cela. Il y’a aussi le fait qu’on ai enlevé de façon injuste la motivation qui jadis était garantie par ce directeur même à travers des attestations de cessation où il leur est été garanti qu’ils allaient être mis en position de stage. Mais cependant ils allaient conserver leurs émoluments »..
C’est pourquoi avance t-il : »D’ailleurs incessamment nous allons déposer auprès de l’inspection du travail assorti d’une demande d’arbitrage afin qu’ils nous disent par rapport à ce que la réglementation du travail dit. Et que le directeur ayant foulé au pied ce que la réglementation du travail a dit en nous octroyant des attestations de cessation assorties d’une garantie de conserver nos émoluments. Parce que tout simplement je rappelle que ces éléments n’ont pas été à la formation de leur propre chef ».
Revenant au Président du conseil d’administration (PCA) qu’il a cité nommément également en la personne de Georges Anianias Mansaly, il embraye qu’il n’est pas à la hauteur des charges qui lui ont été confiées. « Parce que voici un président du conseil d’administration qui confond la politique et la gestion d’un établissement public de santé. A chaque fois il est habitué en plein conseil d’administration de dire oui vous savez nous on est des politiques. Et à chaque fois je lui ai rétorqué que c’est pas la politique qui gère l’hôpital. Mais ce président c’est l’appel que je voudrais faire à l’endroit du Président de la République, du Premier Ministre et du ministre de la santé. Je pense que Ziguinchor mériterait mieux qu’un président de conseil départemental qui ne connait pas ses rôles. Parce que voici un président pour qui tout est politique. Si je rentre dans le fonctionnement du conseil d’administration, voici un PCA qui pense et qui gère l’hôpital régional de Ziguinchor telle une dictature. Parce que tout simplement quand on va en conseil d’administration tout le monde sait qu’un conseil démarré avec la lecture de l’ordre du jour. Et on demande s’il y’a des amendements. Le PCA a lui seul a débouté sans demander au préalable l’avis du conseil d’administration. Donc si à lui seul était le conseil d’administration », a t-il argué. Depuis que l’hôpital régional est hôpital régional, nous n’avons jamais eu un registre où sont consignés les extraits de délibération encore moins les procès verbaux des conseils d’administration. Donc ce refus de transmission des documents administratifs à un administrateur de l’hôpital est une illégalité. Je voudrais inviter le PCA d’aller revoir les textes qui régissent l’organisation administrative et financière et le fonctionnement d’un conseil d’administration »martèle t-il avant de fustiger. « Je ne saurais rappeler que nous avons une très grosse nébuleuse au niveau de la gestion des marchés publics au niveau de l’hôpital régional de Ziguinchor. Dans la mesure où je rappelle à qui veut l’entendre que tous les marchés qui ont été lancés cette année 2024 du simple fait de la gestion opaque, nébuleuse et népotisme du directeur ont fait que le directeur qui a eu à amener dans cet hôpital et a donné des responsabilités a pris un de ses membres responsables l’a mis dans le commission des marchés. Qui a accompagné le marché et tous les marchés qui ont été bouclés quand la DSMP s’est rendue compte qu’il y’a conflit d’intérêt on a annulé tous ces marchés. Nous devant une situation d’un hôpital qui est assimilable à un malade de cancer. Et quand il y’a un cancer il faut l’enlever. Aujourd’hui le laboratoire du CHRZ est mort. Vous avez des parents qui viennent à l’hôpital pour des besoins d’analyses. Ils sont obligés de retourner vers des structures de contre référence. Parce que le CHRZ je le rappelle est l’hôpital de référence de la région. Mais on est obligé de renvoyer les patients qui viennent utiliser nos murs vers des structures privées, vers les autres hôpitaux qui étaient censées référer vers nous. Je citerai le laboratoire, la radiologie qui depuis quatre mois, la radio numérique est tombée en panne. Non seulement on veut pas changer les pièces par e que dit-il que acheter la pièce vaudrait mieux acheter u e nouvelle radio. On a pas les moyens d’acheter une nouvelle radio mais qu’est-ce qui l’empêche d’aller voir la DIEM, une direction logée au niveau du ministère de la santé pour qu’on puisse nous doter d’une radio de dernière génération. Parce que la population de Ziguinchor le mérite ». Pour lui aujourd’hui personne n’est censée ignorer la pédiatrie « qui depuis presque maintenant un mois est fermée. Tout simplement pour des problèmes de circuits électriques et on ne voudrait pas que ce qui est arrivé à l’hôpital de Linguère tout récemment nous arrive. Voici en somme ce qui me permet de vous faire une petite description, de la manière dont le CHRZ est géré et par son directeur et quelques membres de son staff de direction qu’il a lui-même choisis par e que tout simplement c’est de la clientélisme. Il dis qu’il choisi des gens en sui il a confiance c’est tout à fait normal. Mais si c’est pour faire de salles besognes c’est là où nous disons non », s’est-il offusqué.
Il conclut: »Donc nous en interpellons solennellement Monsieur le Président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye , Monsieur le Premier Ministre qui est un fils de la région, qui pour moi à travers vos antennes je solliciterais déjà par voie de presse une audience lorsqu’il posera ses premiers pas à Ziguinchor en tant que Premier Ministre. Donc nous demandons au moins que le Premier Ministre puisse rencontrer le représentant du personnel du CHRZ au si que celui de l’hôpital de la paix parce que nous avons beaucoup de choses à lui dire. Et aussi le Ministre de la santé à qui je dirais de revoir le statut de ce directeur qui n’est pas un pur produit de la santé parce que tout simplement était introduit dans le circuit de la santé par celui qu’il appelle affectueusement son grand frère l’ancien Ministre de la santé. Mais quelle que soit l’issue de ce qui sera fait par rapport à la gestion de cet hôpital, je sollicite solennellement que l’hôpital soit sollicité avant qu’on ne puisse prendre une quelconque décision ».
Le directeur du CHRZ devant la presse apporte sa version. « Aujourd’hui vous avez vu les changements qui sont entrain d’être opérés. Et lui il pense il a l’habitude de le dire il fait et refait les directeurs. Quand il veut qu’un directeur reste ou partenaire il le fait. Moi je ne réponds pas p, par rapport à ça je vais encore faire mon travail correctement. Mes résultats les populations les voient, le ministère les voit et les autres le voient. Si lui il ne les voit pas, par rapport à ce que je suis entrain de faire depuis trois ans c’est son problème. Mais je sais ce qui est derrière ce qu’ils disent. C’est qu’effectivement comme il le dit, il fait partie où venir qui il veut. Si vraiment il est capable de me faire sauter c’est son problème bravo à lui. Et puis moi-même je continue je fais mon travail », a t-il laissé entendre.
Quant au PCA du CHRZ, nos tentatives de le joindre ont été vaines.

              Ibrahima GOUDIABY