DIEGUY DIOP, EX-DIRECTRICE DE DPESS: « Je suis victime d’un acharnement sauvage visant à m’humilier et à me briser »

L’ex-directrice de la Direction de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (DPESS) Madame Dieguy Diop se dit victime de persécutions, de harcèlements, de dénigrements mensongers et d’un acharnement politico – administratif rarement vus au Sénégal. Face à la presse, cette responsable politique de l’Alliance Pour la République et de la coalition Benno Bokk Yaakar est largement revenu sur ce qu’elle qualifie de cabale politique. Elle se dit victime d’un acharnement sauvage visant à l’humilier et à la briser.

Le 24 mars 2024, le peuple sénégalais, de manière transparente et démocratique, a fait le choix d’installer un nouveau pouvoir dans notre pays. Toutefois, selon Dieguy Diop, plus de 04 mois après son avènement, le nouveau pouvoir affiche son vrai visage.

« Après les reniements, les revirements et les dérapages en tout genre, il assume, ouvertement ce qu’il est, sa profonde identité : un pouvoir dictatorial Émergent ! Celui – là même qui se complaît dans le déni outrancier; dans la volonté d’écraser toutes les Institutions de la République, de bâillonner toutes les Libertés démocratiques, de mater toutes les formes de rejet ou d’opposition à ses sordides décisions; enfin, dans sa logique de fouler du pied, tout l’édifice administratif, socle de notre État de Droit ! », a-t-elle dit, soulignant que son expérience personnelle récente en est une parfaite illustration.

Et d’ajouter : « parce que je suis femme politique engagée, assumant fièrement mon camp politique, celui de l’APR et de la Coalition BBY, j’ai été victime de persécutions, de harcèlements, de dénigrements mensongers et d’un acharnement politico – administratif rarement vus au Sénégal. »

Revenant sur les faits, la désormais ex directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire révèle qu’au lendemain de sa participation, le 24 Juin 2024, à une émission organisée par une Radio (la Rfm, pour ne pas la nommer) sur les « 100 jours du nouveau pouvoir », était enclenchée une brutale opération de démolition de ma personne. « Certainement, les adeptes de la  » Pensée Unique », souhaitant une Opposition de confort, avaient souffert de mes critiques tranchantes »

Concernant la reddition annoncée, elle ajoute que celle-ci est une absolue nécessitée dans toute République et tout Etat de Droit, dignes de ce nom mais pour son cas, elle se dit victime d’un acharnement.

« J’en suis une farouche partisane. Et il ne saurait en être autrement pour moi qui suis républicaine et démocrate convaincue. Mais ce que j’ai vécu et dont je ne vous ai fourni que les fragments les plus significatifs, est hors de ce champ. J’ai été simplement une victime. Oui, victime d’un acharnement sauvage visant à m’humilier et à me briser dans ma dimension d’opposante et dans ma dimension humaine. Oui, j’ai été victime de l’incurie d’un « anti – système » devenu  » système avec ses logiques d’élimination de toutes forces et personnes d’opposition. Ce qui s’est passé avec moi, est étranger aux principes administratifs primaires », se désole-t-elle.

Pour conclure, la responsable politique de Benno Bokk Yaakar réaffirme haut et fort que c’est qui s’est passé avec elle, prolongeant toutes les forfaitures et autres actes anti- démocratiques perpétrés par le nouveau pouvoir, est une alerte pour toute l’Opposition sénégalaise et pour tout le peuple sénégalais.

Sadio FATY