MOBILISATION D’INVESTITURE SUIVIE DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE MADAME OUMY DIOUF CE 21 SEPTEMBRE AU CICES

LA DÉCLARATION LIMINAIRE

Avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez moi d’adresser mes chaleureuses salutations aux autorités étatiques du pays à tête desquelles se trouve le Président de la République, son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre. Mes salutations respectueuses et aux tenants du pouvoir temporel de l’islam et du christianisme. Je salue particulièrement les vaillantes membres et sympathisantes de NANOOR SÉNÉGAL venues des coins les plus reculés du Sénégal.

LA GENÈSE DE NANOOR SÉNÉGAL:

Faudrait-il le rappeler, ce qui a été déterminant dans la mise sur pied, il y’a tout juste 5 mois de l’association NANOOR SÉNÉGAL est très facile à expliquer. Forte de l’injonction du Grand Prophète de l’Islam faite aux humains d’aller à la quête de la connaissance, s’il le faut jusqu’en Chine, je me suis attelée à faire des formations dans divers domaines. Les compétences acquises adossées à ma fibre patriotique m’ont incitée à aller la rencontre des mes sœurs qui sont dans les zones les plus reculées du Sénégal pour partager mes connaissances nécessaires afin qu’elles soient à même de s’investir dans des initiatives de développement local.

La naissance de l’organisation NAMOOR SÉNÉGAL remonte juste à 4 mois. On a l’impression qu’elle existe depuis longtemps. Un tel état de fait n’est que la résultante du soutien et des efforts consentis par les membres de la structure. La volonté de ne pas échouer en bandoulière, je me suis faite violence pour ne pas céder aux dures réalités du terrain. La réussite est au bout de l’effort: Les poulations ont fini de s’approprier NANOOR SÉNÉGAL. Une source de motivation supplémentaire pour aller de l’avant dans l’intérêt supérieur des femmes sénégalaises qui vivent dans des conditions difficiles.

LES MOTIVATIONS D’UN ENGAGEMENT EN FAVEUR DES FEMMES:

Les femmes sénégalaises n’ont plus à rien à prouver du point de vue leurs capacités à faire preuve de résilience pour l’amélioration de leurs conditions d’existence. Il faut être un nihiliste pour dire que l’ancien régime n’a rien fait pour les femmes. Il faut, tout de même, reconnaître qu’il reste beaucoup à faire. Je parle très sincèrement et en connaissance de cause. Les femmes des zones rurale et urbaine du Sénégal qui se débattent, chaque jour que Dieu fait, en quête de survie par des petites activités commerciales, méritent l’assistance des nouvelles autorités de ce pays. Elles gagneraient à accélérer la cadence d’accompagnement des femmes en multipliant par 5 les actions d’appui en leur faveur. Les femmes sénégalaises, singulièrement des zones rurales ne se reconnaissent pas dans le développement, souvent, tant chanté. Imaginez qu’au 21e siècle, le courant électrique, des soins de santé adéquats, de l’eau potable des écoles décentes constituent un luxe pour certaines localités où les femmes paient le plus lourd tribut du passif d’infrastructures sociales de base.
Les femmes souffrent le martyre et se sentent étrangères dans leur propre pays. Il urge que le nouveau régime pose enfin les jalons de la mise en œuvre d’actes qui concourent à leur plein épanouissement.

POINT DE VUE SUR LE FLÉAU DE L’ÉMIGRATION CLANDESTINE:

Nul n’est plus patriote et attaché à leur pays que les jeunes du Sénégal. Notre conviction forte est que s’ils avaient le choix, Ils seraient restés au Sénégal à côté de leurs parents et de leurs proches. Force est de reconnaître qu’ils sont contraints à une émigration suicidaire par les dures conditions auxquelles ils font face dans leur propre pays. Un tel état de fait ne devrait pas toutefois nous pousser à adopter l’attitude stérile du spectateur. Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour lancer un appel solennel aux mères de famille afin qu’elles sensibilisent leurs enfants sur les dangers de l’émigration clandestine. Il est grand temps que l’Etat prenne des mesures d’urgence de la création d’opportunités de formation et d’emploi à l’endroit des jeunes pour qu’ils restent au Sénégal afin d’apporter leur pierre à l’œuvre de construction nationale qui ne devrait pas être du ressort exclusif de l’Etat.

POUR UNE VÉRITABLE ASSEMBLÉE DE RUPTURE PAR LE BON CHOIX DES FUTURS DÉPUTÉS:

Les élections législatives à venir sont une occasion ou jamais pour que l’assemblée nationale sénégalaise se departisse enfin de l’image négative qui lui est collée, à tort ou à raison, de chambre d’applaudissements et d’enregistrement et où des élus du peuple n’hésitent pas à se donner en spectacle comme des chiffonniers. Il nous faut des parlementaires de qualité rompus à la tâche, conscients des enjeux de l’heure, imbus des valeurs de l’altruisme et du patriotisme mais aussi et surtout capables de défendre les intérêts des populations. Conformément au voeu ardent des membres de NANOOR SÉNÉGAL, je vais me lancer dans la course pour être une digne représentante des femmes sénégalaises à l’assemblée nationale. La route qui y mène sera longue et parsemée d’embûches. On en a une claire conscience. Cause pour laquelle, On va s’entourer de toutes les conditions possibles pour y parvenir. La volonté de servir la femme sénégalaise est assez tenace et sincère pour surmonter les épreuves les plus difficiles avec l’aide du Tout-Puissant.

LA MISSION D’ÊTRE LA VOIX DES SANS VOIX A L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Si la pratique politique est souvent tant décriée, c’est parceque, quelque part, elle est travestie par des gens qui en font une fin pour leurs intérêts particuliers et non un moyen de développement de la nation. Moi Oumy Diouf, je me veux comme une adepte de la politique porteuse de progrès et d’épanouissement singulièrement pour les femmes qui viennent de m’investir pour être leur porte- voix. Elles qui sont le plus souvent sans voix pour exprimer leurs préoccupations essentielles. Je n’ai jamais cru qu’un jour je ferais de la politique. Je suis plutôt portée vers le développement. Aujourd’hui que je bénéficie de la bénédiction et du soutien des vaillantes femmes de mon pays, je prends sur moi la responsabilité historique d’accepter avec honneur et abnégation la main qu’elles m’ont tendue pour contribuer à l’amélioration de leur sort peu enviable.