Le leader de la coalition Dundu, Mahamadou Madany Kane, a organisé hier une rencontre avec la presse, axée sur la situation économique du pays, les législatives du 17 novembre prochain, la migration irrégulière entre autres.
Face aux journalistes, le chef de file de Dundu a fait part de sa volonté de sa volonté d’opérer une rupture en offrant au sénégalais des alternatives qui parleront des vrais problèmes.
« Nous avons tous accompagné cette volonté de rupture qui a été celle des sénégalais de passer à autre chose, d’opérer une rupture générationnelle mais également d’opérer une rupture systémique. Puisque c’est ce dont le Sénégal a besoin autant dans son modèle économique que dans son modèle de financement de l’économie. Ces promesses qui ont été tenues, c’était l’occasion aujourd’hui de faire le bilan à mi parcours même si on sait que l’Etat ne nous a pas encore présenté son programme de gouvernement. On ne connaît pas encore ses orientations en matière économique, en matière de santé, d’éducation, le pouvoir d’achat et toutes ces questions là. Mais, il nous est apparu obligatoire de faire afin de tirer la sonnette d’alarme là où il faut, critiquer là où il faut critiquer, approuver là où il faut approuver et dégager les perspectives pour que in fine tout ce que nous faisons puisse être dans l’intérêt exclusif des sénégalais », a déclaré face à la presse Mohammadou Madana Kane selon qui, cette rencontre n’est qu’une étape avant le lancement de sa coalition en perspective des législatives prochaines.
« Une autre étape politique sera celle du lancement de notre coalition qui est gestation, qui est en consolidation devrais-je dire puisque la coalition Dundu est une coalition qui existe depuis les élections présidentielles et qui s’est étoffée entre temps et qui est entrain de se préparer aux joutes législatives. Ce travail là, comme vous le savez nécessite beaucoup de précisions, ce qui fait que nous sommes entrain de finaliser avec les investitures avec les différentes personnalités remarquables qui composent Dundu qui ne sont pas nécessairement connues du public sénégalais. Et notre volonté aujourd’hui, c’est d’aller vers de nouveaux visages. Nous voulons offrir aux sénégalais des alternatives qui parleront des vrais problèmes du Sénégal et non pas de la politique politicienne à la qu’elle nous avons s été habitués jusque là », a expliqué l’ancien directeur de campagne de Idy2024 avant d’ajouter que c’est cette politique politiciennequi a permis au Sénégal d’avoir toutes ces « dérives » sous le défunt régime et qui a engendré le « retard » sur beaucoup de choses.
« Il est temps d’avancer comme je l’ai dit, il est temps que le Sénégal avance. Ce Sénégal là avancera si ensemble nous décidons de faire cette révolution du courage, du sacrifice et de l’engagement pour aller vers l’essentiel en discutant des vrais problématiques du Sénégal à tel enseigne que lorsque la presse recevra un acteur politique sur son plateau, qu’il puisse lui dire, « dis-moi tes solutions en matière de pouvoir d’achat » plutôt que cette personne soit dans le sensationnel ou dans cette posture de critiquer pour avoir du buzz », a-t-il conclu.
A. Saleh