Bannir la violence en politique et en toute période.

L’arrivée de Monsieur Bassirou Diomaye Faye au pouvoir doit marquer la fin des violences dans la politique sénégalaise. 

C’est de la responsabilité des acteurs de la vie politique. 

Il faut désarmer la violence tout de suite et faire de sorte que les futures échéances électorales ne donnent plus l’occasion à certains d’exercer une quelconque violence sur une partie de la population.

Il faut cesser le langage violent, la violation des textes de loi afin de promouvoir l’esprit républicain. 

L’espace est public.

Personne n’a le droit de déclarer un tel ou une telle « persona non grata » dans tel endroit ou telle localité. 

C’est une provocation manifeste et un début de violence intolérable. 

Le Sénégal est une république d’où les citoyens et les citoyennes ont le droit d’aller et venir.
Le préambule partie intégrante de notre constitution le permet, également, c’est une disposition de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789. 

La politique des gros bras et des nervis pratiquée dans les années 70, 80, 90 ou même 2000 est obsolète.

Sa perpétration est un crime contre la nouvelle génération. 

J’exhorte la future assemblée nationale et futurs députés de commencer à réfléchir sur une nouvelle proposition de loi en ce sens.

Des morts, des blessés, des dégâts à cause des divergences politiques sont inadmissibles dans un état de droit.

La modernité c’est aussi penser autrement la politique servie au peuple.

Le monde évolue, le pays a changé et sa jeunesse a besoin des idées, des résultats, des oppositions claires pour faire son choix.

La surenchère ne paie pas, elle contribue aux misères des gens. 

La politique reste un débat d’idées pour tout pays qui a une aspiration démocratique. 

Arrêtez certaines déclarations belliqueuses comme « yaw tapette gë ». Le peuple n’est pas là pour assister à un combat de lutte ou de boxe mais d’idées.

Arrêtez de bander vos muscles.

Déployez votre réflexion, votre intelligence autour des sujets qui demeurent toujours des impératifs populaires.

Attention, la géopolitique est actuellement difficile et cette situation d’incertitude n’épargne personne.

Il faut travailler pour la nation.

Oui.

Agir pour le pouvoir d’achat ;
Agir pour la santé ;
Agir pour l’éducation ;
Agir pour les femmes ;
Agir pour le développement ;
Agir pour l’agriculture etc…

Faites-nous part de vos programmes, partageant votre bonne vision du Sénégal. 
Faites-nous une offre politique responsable et non une violence politisée. 

Le Sénégal a besoin de sérénité, de travail et de paix sociale.

Stop violence. Dafa doy.

Thierno Dieng
Président du mouvement le rassemblement pour la victoire du Sénégal RAVIS