Un incendie d’une rare intensité s’est déclaré tôt ce matin, vers 5 heures, au marché central de Thiès, réduisant en cendres une trentaine de cantines et provoquant des pertes estimées à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Ce drame a laissé des dizaines de commerçants sous le choc, démunis face à l’ampleur des dégâts* .
Le président du mouvement « Thiès d’abord », Maître Habib Vitin, a exprimé sa vive consternation et sa solidarité envers les victimes. Dans un communiqué, il a présenté ses pensées les plus sincères à l’endroit des commerçants touchés par ce sinistre et a exhorté les autorités locales à agir avec fermeté pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.
Des retards dans l’intervention des secours
L’intervention des sapeurs-pompiers a été compliquée par l’occupation anarchique des abords du marché, retardant leur arrivée au cœur du foyer de l’incendie. Cette situation, récurrente lors de tels événements, a mis en évidence les lacunes dans l’organisation des infrastructures urbaines.
Face à ces constats, Maître Habib Vitin propose plusieurs mesures :
Réaménagement des abords des marchés : pour garantir un accès rapide et sécurisé aux véhicules de secours.
Renforcement des dispositifs de prévention : installation de bouches d’incendie fonctionnelles, amélioration des plans de circulation et acquisition d’équipements modernes.
Soutien aux commerçants sinistrés : création d’un fonds de relance pour leur permettre de reconstruire leurs activités rapidement.
Un appel à repenser les infrastructures publiques
Pour Maître Habib Vitin, cet incendie tragique souligne l’urgence de repenser l’organisation des infrastructures publiques afin de protéger les vies et les biens. À travers le mouvement « Thiès d’abord », il réitère son engagement à œuvrer pour un Thiès plus sûr et mieux structuré.
« Nous devons agir sans attendre pour éviter que de tels drames ne se répètent », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation collective pour transformer cette tragédie en une opportunité de changement durable.
Anta Fofana Konaté (Correspondante)