Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Dr Abdourahmane Diouf a profité de son séjour à Saint-Louis pour les besoins de la compétition universitaire basket étude (cube), qui regroupe 8 établissements d’enseignement public et privé, pour faire la situation des universités et notamment celle d’Assane Seck de Ziguinchor. Dès l’entame de son face à face avec les differentes parties prenantes de l’Ugb et plus précisément les étudiants, Abdourahmane Diouf s’est voulu rassurant quant à la bonne conduite de l’année académique au niveau des universités sénégalaises avant de lancer un appel à l’apaisement, à la sérénité et à la paix. Et le ministre d’ annoncer que, contrairement aux craintes des uns et des autres concernant la situation à l’ Université Assane Seck de Ziguinchor, sa fermeture, selon lui, ne va pas durer comme celle de Cheikh Anta Diop qui avait duré huit mois. A ce propos, Dr Abdourahmane Diouf de laisser entendre que le conseil académique de l’ UAS qui a ordonné la fermeture de ce temple du savoir va se réunir à nouveau le 12 décembre prochain en vue de se prononcer sur sa réouverture ou pas. Marquant son optimisme quant à la reprise des cours à l’ Université Assane Seck, dans des délais raisonnables, le ministre a précisé que la fermeture d’une université ne peut être l’oeuvre ni du ministre, ni du recteur, encore moins du gouverneur. Mais bien une décision du conseil académique.
Abordant le cas des inscriptions des nouveaux bacheliers orientés dans les différentes universités, le ministre de rappeler qu’aucun étudiant, quelque soit son rang, ne peut empêcher un autre de s’inscrire, avant d’expliquer que, pour cette année de transition, le calendrier universitaire doit se dérouler du mois d’ Octobre au mois de Mars. Donc, selon lui, ils sont toujours dans les délais pour l’année académique 2024-2025. Et que, par conséquent, les délais de livraison des travaux en cours, fixés en Février, sont en passe d’être bien respectés s’il n’y a aucune contrainte administrative.
Abdourahmane Diouf n’a pas aussi manqué de revenir sur le déficit des budgets des universités du pays. A l’en croire, un budget de trois cents milliards devrait, annuellement, permettre de dépasser les tensions de trésorerie au niveau des temples du Savoir. Et à son arrivée à la tête du département ministériel, précisément le 11 Avril 2024, le budget était largement entamé et que, a-t-il rappel, il fallait tout mettre en oeuvre pour collecter cent cinquante milliards de Francs CFA pour boucler l’année académique dans de très bonnes conditions. Mais, a-t-il laissé entendre, l’insuffisance du budgets dans les universités continue toujours d’être une casse-tête. Et à ce niveau, Dr Abdourahmane Diouf compte sur la mise en oeuvre du programme d’urgence des infrastructures, promis par le chef de l’ État, pour faire des avancées notoires dans la prise en charge de nos différentes cités universités.
A rappeler que lors de ce séjour à l’Ugb le Mesri Abdourahmane Diouf a rencontré les délégués de la commission sociale (Comsoc) de toutes les universités publiques, à l’exception de ceux de Dakar, en compagnie de tout son staff. Notamment son directeur de cabinet, le directeur des bourses, le responsable des constructions, le directeur de l’enseignement supérieur, le directeur de la recherche entre autres sans oublier la présence du directeur du Crous, du vice recteur et des représentants syndicaux, avec qui, il s’est entretenu avec les différents segments de la communauté universitaire, dans la salle des actes de l’ Ugb.
Adama Sall (correspondant)