Lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, ce vendredi 27 décembre 2024 à l’Assemblée nationale, l’honorable députée Thérèse Faye Diouf, également maire de la commune de Diarrère, a pris la parole pour aborder plusieurs doléances cruciales concernant l’arrondissement de Diarrère et les communes environnantes. Parmi les sujets soulevés, la reprise des travaux de l’axe routier Keur Martin-Wakhal Jamm et la question de la sécurité dans la zone ont été mis en avant.
Thérèse Faye Diouf a dénoncé l’état catastrophique de l’axe routier Keur Martin-Wakhal Jamm, qui traverse les communes de Diohine, Toucar et Ngayokhème. Cette route de 26 kilomètres, d’une importance stratégique pour la mobilité des populations, est en mauvais état depuis plusieurs mois, et les travaux de réhabilitation ont été suspendus, rendant l’accès difficile et dangereux.
« Depuis plusieurs mois, les travaux de réhabilitation de cette route ont été suspendus, laissant derrière eux des portions impraticables. Cette situation complique considérablement les déplacements des populations et entrave le développement économique local. Nous avons besoin que ce projet soit achevé dans les plus brefs délais. L’axe Keur Martin-Wakhal Jamm est essentiel pour la circulation des biens et des personnes. Il est crucial que les autorités reprennent ces travaux sans délai », a déclaré la députée, soulignant l’urgence de la situation.
Elle a également insisté sur les conséquences économiques de cette dégradation, affectant non seulement les populations, mais aussi l’ensemble de la région qui dépend de cette infrastructure pour le transport de marchandises et l’accès aux services de base.
En outre, Thérèse Faye Diouf a formulé une doléance importante concernant la sécurité dans l’arrondissement de Diarrère, notamment la nécessité d’ouvrir le poste de la gendarmerie de Tataguine déjà construit. Selon la députée, le manque de présence sécuritaire dans cette zone contribue à l’insécurité croissante et met en péril le bien-être des populations.
« L’absence d’une gendarmerie à Tataguine est un problème majeur. Cette localité, stratégique pour l’arrondissement, connaît une augmentation des actes de délinquance, ce qui met en danger les populations. Il est essentiel de renforcer la présence des forces de sécurité en ouvrant la gendarmerie de Tataguine pour garantir la sécurité des citoyens et assurer la tranquillité dans la région », a-t-elle souligné.
L’ouverture de cette gendarmerie permettrait de renforcer la sécurité dans l’ensemble de l’arrondissement et de lutter plus efficacement contre les actes de violence et les perturbations de l’ordre public.
Enfin, la députée a abordé la question des coupes opérées sur les salaires des enseignants, une problématique qui a suscité de vives inquiétudes parmi le corps enseignant. Selon Thérèse Faye Diouf, ces mesures ont des conséquences néfastes sur la motivation des enseignants et, par extension, sur la qualité de l’éducation dans le pays.
« Les enseignants sont au cœur du système éducatif. Réduire leurs salaires, dans un contexte déjà difficile, a des effets déstabilisants. Nous devons faire en sorte que les enseignants soient valorisés et que leurs droits soient respectés. J’appelle le gouvernement à reconsidérer ces coupes et à prendre des mesures pour garantir des conditions de travail et de rémunération dignes pour les enseignants », a-t-elle affirmé.
Les préoccupations soulevées par l’honorable députée Thérèse Faye Diouf ont trouvé un écho auprès des populations de Tattaguine, Diarrère, Diohine, Toucar et Ngayokhème, qui espèrent que ces doléances seront prises en compte rapidement. L’ouverture de la gendarmerie de Tataguine et la reprise des travaux de réhabilitation de l’axe Keur Martin-Wakhal Jamm, ainsi que la résolution de la question des salaires des enseignants, figurent parmi les priorités des citoyens de ces localités.
L’intervention de l’honorable députée a été accueillie positivement par les habitants, qui attendent des réponses concrètes et des actions efficaces de la part des autorités. Le Premier ministre Ousmane Sonko, bien que n’ayant pas encore réagi publiquement, devra désormais prendre en considération ces préoccupations pour répondre aux attentes des populations.
Les populations attendent des actions concrètes pour le développement durable de la région et la préservation de la sécurité de leurs citoyens.