La problématique de la gouvernance dans les organisations patronales au Sénégal, mérite réflexion.
Nous sommes une exception au Sénégal, avec une pléthore d organisations patronales.
Cette exception sénégalaise n’existe dans aucun pays de la sous région. Au Mali, Burkina, côte d ivoire, Gambie, Bénin, Togo, Mauritanie. Pour ne citer que ces pays voisins.
Comment peut on avoir un secteur privé fort, dans la division totale. Avec quelle organisation l’Etat doit discuter. La question mérite d’être posée et traitée par les plus hautes autorités du pays.
Les nouvelles autorités ont compris qu’elles ne pourront atteindre les objectifs promis aux Sénégalais sans un secteur privé fort et organisé.
Le message semble être compris par la fusion très prochainement des deux plus grandes organisations que sont le CNP et CNES
L’exemple révélateur nous provient de la Mauritanie, où le premier ministre Ousmane Sonko est en visite depuis le week-end.
Parmi les événements phares, les décorations par le Premier ministre de l’ancien président du patronat Mohamed Ould Bouamatou, et de l’actuel président, l’industriel Mohamed Zeine El Abidine Ould Cheikh Ahmed…
Une très belle leçon de grandeur et de générosité que devrait s’inspirer le patronat sénégalais dans son ensemble.
Certainement la raison pour laquelle il n’a été convié à la cérémonie aucun des patrons sénégalais présents en Mauritanie.
Le vent de la rupture a soufflé et l’alternance imposée et souhaitée par la majorité des patrons est irréversible. Comme pour dire que les choses ont pris la vitesse de croisière. La rencontre de ce jeudi, sera sans nul doute un tournant aux réformes qu’attendent impatiemment les travailleurs, la majorité des patrons, l’Etat mais surtout le peuple.