Moustapha Tall, un homme d’affaires sénégalais, se retrouve au cœur d’un différend majeur avec la SGBS, une banque française. Cette affaire, qui évoque des précédents notables comme ceux d’Ady Niang, ancien directeur général de la banque centrale, et d’autres personnalités comme Mahtar Sow, Dg de la société industrielle des produits laitiers ( SILP) qui fabriquait la marque SENLAIT, seule concurrence de Nestle, Souleye Guissé milliardaire analphabète diamantaire et Lobât Fall…qui ont été tous mis en faillite. Cette affaire soulève des inquiétudes quant à la manière dont les institutions financières traitent les opérateurs nationaux.
Moustapha Tall a récemment décidé de porter son cas devant la Cour suprême, déterminé à ne pas se laisser abattre. En jeu, une somme colossale de 5 milliards 800 millions de francs CFA, ce qui souligne l’importance et la gravité de cette situation. Lors d’une conférence de presse prévue ce vendredi, Tall compte exposer sa version des faits et se battre pour obtenir justice. Il s’interroge également sur la logique derrière la spoliation des nationaux et l’impact que cela pourrait avoir sur l’économie locale.
Ce différend entre Moustapha Tall et la SGBS est révélateur d’un problème plus large concernant la relation entre les banques étrangères et les entrepreneurs locaux. Alors que M. Tall s’efforce de défendre ses droits, cette affaire pourrait bien établir un précédent juridique important pour d’autres opérateurs économiques au Sénégal. La vigilance est de mise, car les implications de cette affaire pourraient résonner au-delà des frontières du secteur bancaire.
Par Sadio FATY