Transhumane Politique: Une rupture ratée par Diomaye- Sonko

La dignité humaine est considérée comme une vertu cardinale qui doit orienter nos actes au quotidien et en toute circonstance. Perdre cette valeur avilit l’homme noble. En Afrique, la dignité veut que l’on accepte son sort et que l’on se résigne à sa situation tout en ayant foi  en Dieu. Malgré les difficultés, les circonstances et autres, l’être digne évite la honte et le déshonneur.
Cependant, le transhumant politique ne cherche qu’un profit. Un profit plus financier que politique. C’est à l’image d’un commerçant import-export qui change de direction au gré du vent des affaires.

En politique, le versatile s’importe et s’exporte comme une marchandise dans tous les camps avec pour seul poids et valeur sa propre personne. Il n’a ni passé ni avenir politique. Peu ordinaire, il s’offre une bonne base ou une influence importante pour se marchander à vil prix.

La transhumance traduit la dimension la plus immonde de la politique. Le phénomène est devenu récurrent à telle enseigne qu’avec l’arrivée de Diomaye et Sonko au pouvoir, on espérait un assainissement des mœurs politiques mais le phénomène de la transhumance s’est aggravé tant le nouveau maître des lieux en est un adepte. N’est-ce pas lui qui confondait transhumance et mobilité professionnelle en voulant justifier une pratique qu’il combattait naguère ?

Le fair play n’existe pas dans la classe politique Sénégalaise. Elle d’admettre qu’en politique comme en sport, on gagne dans l’humilité et on perd dans la dignité. Il n’en a cure des règles du jeu démocratique et utilise les artifices démoniaques de la politique pour assouvir ses desseins.

Mes chers politiques, apprenez à perdre dignement. La démocratie est ainsi faite. Que gagnez-vous en définitive en ralliant à votre camp ceux qui vous ont battu à plate couture ? Aucun gain politique si ce n’est de chercher à fragiliser vos adversaires et à humilier ces transhumants achetés à coups de millions, de sinécures et de prébendes.
A ces derniers, évoquez quelques raisons que vous voulez : «Unité nationale», «intérêt supérieur de l’Etat», «main tendue» … Evoquez même l’orientation divine née d’obscures visions nocturnes, vous n’en resterez que des traitres car la transhumance, c’est de la traitrise, de la trahison. On vous oppose mépris et silence car vous ne méritez aucun respect. Sachez seulement que comme les dictateurs, les transhumants finissent toujours mal.

Ousmane Sonko, quant à lui, President du parti Pastef maître dans l’art du débauchage. Dethié Fall, Dr Samba Ndiaye, le maire Fally Seck, Mame Boy Diao, sont des exemples typiques de l’homme politique Senegalensis. Sonko Himself, doit impérativement comprendre que les électeurs Senegalais sont devenus mature et beaucoup plus intelligents et dépasse de loin la classe politique toute confondue. Reveillez-vous avant qu’il sera trop tard.

Cheikh Ibrahima Diagne