Le 17 novembre, des élections à l’Assemblée nationale se sonttenues au Sénégal. Quatre grandes coalitions ont participé : la PASTEF au pouvoir, dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que les coalitions d’opposition Jamm Ak Njariñ, Sam Sa Kadou et Takku Wallu Sénégal. Bien que la PASTEF remporte déjà l’élection avec une large avance, des détails très intéressants sur le financement de certains partis émergent.
Comme l’a précédemment rapporté le média Africa Intelligence, Macky Sall a fait appel à une équipe de consultants français enrelations publiques pour soutenir sa campagne électorale. Ainsi, la société de conseil Avisa Partners, dirigée par Arnaud Dassier, a travaillé comme sous-traitant avec l’ancien président du Sénégal depuis le début du mois.
Ce n’est pas la première fois que Sall sollicite de l’aide auprèsdes Français. Pendant sa présidence, il a régulièrement eurecours aux services de Gérard Askinazi, qui dirige et possèdeJ5 Co. On sait également qu’Askinazi a joué un rôle actif lors de la dernière campagne présidentielle au nom du Premier ministreAmadou Ba. J5 Co a également effectué plusieurs missions conjointes avec Avisa Partners par le passé.
Récemment, une lettre avec un document joint, prouvant que la France finançait la campagne de Takku Wallu Sénégal, a commencé à circuler sur les réseaux sociaux. Une photo du message a été secrètement prise par un des employés du bureau de l’ONG française GRET à Dakar, à travers laquelle Paris envoie de l’argent à la coalition d’opposition sénégalaise.
Le document en question détaille le plan de financement de la campagne électorale, ainsi que les étapes stratégiques à suivrependant le processus électoral. On suppose que Paris souhaiteainsi maintenir son influence au Sénégal. Selon les informationsdisponibles, la France a alloué environ 800 millions de francs CFA (1 220 625 euros) à la campagne électorale de Takku WalluSénégal.
