BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT: Amadou Hott en pôle position 

Suite au mandat de  Akinwumi Adesina la Banque Africaine de Développement (BAD) aura un nouveau patron. Plusieurs postulants dont le Senegalais 
Amadou Hott, ancien ministre de l’Économie du Sénégal et ex-vice-président de la BAD sont en lice. M. Hott, émerge comme un homme fort du paysage économique africain. Choisi par le nouveau régime du président Diomaye, sa candidature est perçue comme un symbole fort des ambitions diplomatiques du nouveau gouvernement Sénégalais . 
le Sénégal cherche non seulement à renforcer sa voix au sein de cette institution, mais aussi à établir des alliances et à influencer les décisions qui auront un impact significatif sur l’avenir économique du continent
Les mois à venir seront cruciaux sur le poids diplomatique que pourrait avoir le Sénégal dans le continent africain qui aspire à se doter de leaders capables de relever les défis économiques et sociaux actuels. qui pourrait également renforcer la coopération entre les pays africains et attirer des investissements essentiels pour le développement.
Cette candidature de Hott sera scrutée à la loupe par les 54 États membres de la Banque africaine de développement et la communauté internationale sur poids diplomatique que pourrait avoir avoir actuel président du Sénégal .

Considéré comme un véritable espoir pour l’économie africaine, Amadou Hott dispose d’une connaissance approfondie de la BAD et des enjeux qu’elle doit relever. Son expérience et sa compréhension des mécanismes de la banque le positionnent comme un candidat de choix pour poursuivre l’œuvre du président sortant. Ses partisans soulignent qu’il est le mieux placé pour continuer les réformes et les initiatives qui ont été mises en place durant le mandat d’Adesina.
Mais à l’approche de l’élection, la compétition s’intensifie entre les candidats. Les manœuvres diplomatiques se multiplient, et chacun devra faire preuve de persuasion et d’habileté politique pour s’assurer des soutiens déterminants. La capacité de chaque candidat à convaincre les États membres de leurs compétences et de leur vision sera essentielle.

Mais le candidat sénégalais Amadou Hott fait face à un défi de taille : l’absence d’un soutien fort et unifié de la part des pays membres de la CEDEAO. En effet, alors que Maimbo, Tolli et Ould Tah bénéficient d’un appui sous régionale solide, Hott devra, avec l’aide du gouvernement sénégalais et sa diplomatie, mobiliser les autres pays de la CEDEAO pour renforcer sa position.

Son succès dépendra de sa capacité à rallier ces nations autour de sa candidature. La CEDEAO, forte de ses 15 pays membres, pourrait constituer un bloc de soutien décisif qui lui permettrait de rivaliser efficacement avec des adversaires déjà bien ancrés dans leurs sous régions respectives. mais également en mettant en avant les intérêts collectifs de la sous-région. En transformant cette compétition en un enjeu de coopération sous régionale, il pourra crédibiliser sa candidature et mobiliser des soutiens essentiels. À noter que Samuel Munzele Maimbo (Zambie), Abbas Mahamat Tolli (Tchad)Sidi Ould Tah (Mauritanie) Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud) sont aussi intéressés par la prestigieuse institution financière internationale