Alsény Bangoura gouverneur adjoint chargé du développement a présidé ce Mercredi 12 Mars 2025, un comité régional de développement consacré au suivi et à la coordination des interventions dans le cadre du Plan Diomaye pour la Casamance. Un comité Régional de pilotage du Plan Social 2024-2025 pour le retour des déplacés en Casamance: Présentation du projet Kassoumay du comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL). « Ce plan spécial qui a été élaboré au plus haut sommet par les autorités et pour lequel nous faisons le suivi des interventions. Aujourd’hui nous sommes réunis pour étudier ensemble avec le comité élargi le projet Kassoumay porté par l’organisation USOFORAL. L’organisation de la société civile composée de femmes, de braves dames de la région de Ziguinchor, qui ont voulu participer à leur manière à la consolidation de la paix au niveau de la région de Ziguinchor et de manière générale en Casamance », a informé monsieur Alsény Bangoura. Qui précise que cette réunion a également permis de revenir sur le ciblage des projets non seulement de l’état, sur également le ciblage aussi des interventions des partenaires au développement. Notamment les associations communautaires de base, les Ong également. « Donc cette réunion permet de faire le ciblage de façon cohérente afin que les interventions se fassent de façon tout à fait ciblée relativement aux besoins qui sont identifiés dans les zones les plus reculées de la région mais surtout dans les villages concernés par le Plan Diomaye pour la Casamance qui sont des villages de retour ».
Il rappelle qu’il y’a déjà des structures de l’état notamment le ministère de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, le PUMA ( programme d’urgence pour la modernisation des axes et territoires frontaliers) ainsi que la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, tous ces programmes de l’état. « Toutes les structures de l’état ont pris en compte les besoins des populations de retour dans le cadre du Plan Diomaye. Mais à côté de ces structures de l’état, il y’a également cette frange de la société civile, consciente de leurs rôles dans le cadre de la consolidation de la paix. Ceci n’enlève en rien le rôle notamment des collectivités territoriales, qui doivent continuer de jouer leur rôle d’accompagnement et surtout de prise en charge des domaines de compétences transférées », a t-il dit.
Oumou Aminata Dramé madame Gassama, chargée de projets au comité régional des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL) confié: » Par rapport à ce que nous avons entendu deja, des bénéficiaires d’abord mais aussi des autorités qui ont pris part à cet atelier c’est un sentiment de satisfaction pour nous. Mais aussi un sentiment de doubler nos efforts pour faire comprendre que nous sommes conscientes qu’il y’a un besoin fort qui se fait sentir aujourd’hui dans les deux communes choisies pour le projet. Dans le cadre de ce projet, il est prévu la consolidation de la paix, l’accompagnement des populations au retour avec des constructions de 50 maisons, 50 latrines, 07 points d’eau notamment des mini forages mais aussi des installations sanitaires au niveau des structures communautaires comme les écoles et aussi les postes de santé. Le coût global du projet est de 637 millions de FCFA dont un apport de USOFORAL assez considérable de plus de 10 millions de FCFA dans le cadre du projet, pour une durée de 02 ans 06 mois donc 30 mois pour les communes de Djibidione et Oulampane pour 14 villages ».
Ibrahima GOUDIABY