Dans le département de Podor, les comités du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans 22 communes ont tenu des réunions pour discuter du rejet de la candidature de Karim Méissa Wade par le Conseil constitutionnel. Unanimes dans leur décision, ces comités ont émis une demande pressante de report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Leur revendication repose sur la nécessité de régulariser la candidature du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade afin de garantir sa participation légale au scrutin. Les représentants des comités communaux du PDS ont exprimé leur soutien indéfectible à la candidature de Karim Méissa Wade lors de cette réunion animée. Ils ont insisté sur l’importance de préserver ses droits politiques dans le processus électoral. Selon eux, le rejet de sa candidature est perçu comme une injustice et une violation des principes démocratiques, soulignant l’urgence de trouver une solution légale pour permettre sa participation à l’élection présidentielle. La demande de report de l’élection présidentielle provenant des comités du PDS de Podor souligne les tensions croissantes entourant la candidature de Karim Méissa Wade et suscite des interrogations sur l’équité et la transparence du processus électoral au Sénégal. 

Dans le département de Kébémer, les membres du PDS ont également émis une demande ferme pour l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle. Le rejet de la candidature de Karim Méissa Wade par les autorités électorales est perçu comme une injustice flagrante compromettant la légitimité du processus démocratique en cours. Les participants à cette réunion ont souligné l’urgence de trouver une solution légale pour permettre la participation de Karim Méissa Wade à l’élection présidentielle. Ils estiment que son exclusion porterait atteinte à l’intégrité et à la crédibilité du processus électoral au Sénégal. Cette initiative met en lumière les tensions croissantes autour de sa candidature et soulève des questions sur l’équité du processus électoral. 

 En France, la Fédération du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a pris une position ferme à travers un communiqué, exigeant l’arrêt immédiat du processus électoral et le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La fédération dénonce le caractère xénophobe et dangereux de la décision du Conseil constitutionnel, qu’elle estime sous l’influence du candidat Amadou Ba. Selon la fédération du PDS en France, la participation de Karim Meissa Wade à l’élection du 25 février signifierait le retour à la magistrature suprême du PDS et de ses alliés, déclenchant le processus de construction d’un Sénégal prospère. La fédération soutient également l’initiative des députés du PDS pour une commission d’enquête parlementaire sur le coup de force du Conseil constitutionnel. 

 La demande de report de l’élection présidentielle par la PDS/France vise à garantir des élections inclusives et transparentes, avec une évaluation du système de contrôle des parrainages et la restauration des droits de Karim Meissa Wade, bafoués selon eux par des juges aux ordres.

PMF