Le DG de la société nationale les GTS est dans l’œil du cyclone. Selon des sources il n’aurait pas posé des actes allant dans le sens de rassurer le personnel. En effet, son manque de vision et d’expertise et de competence, impacte directement sur ses choix de gestion. La grosse erreur de M. Sow est d’avoir fermé le bâtiment de Cyrnos où était logé la Direction des études et celle commerciale et marketing pour transferer les agents à Rufisque sans avoir terminer les travaux de réfection du bâtiment devant les accueillir. Selon certaines informations reçues le DG Oumar Amadou Sow anticipait le déménagement des agents pour louer les locaux de l’entreprise mais le Syndicat s’est catégorique opposé à la mise en location. Depuis plus de deux mois ces agents n’ont pas de bureau et restent chez eux alors que les trains ont repris les circulations (Thiès-Diamniadio).
L’ensemble des agents avaient accueilli cette idée de regrouper tous les sites de GTS à Rufisque. Cependant, du fait de son manque de vision, le DG a voulu précipiter le déménagement sans avoir entamé les travaux de réfection de Rufisque (attribués par gré à gré à des coûts exorbitants). L’autre erreur a été de fermer un bâtiment alors qu’il pouvait soit continuer d’abriter certaines.
Sur la gestion du personnel, le nouveau DG, a commencé à placer ces hommes (nomination récente d’une direction commerciale qu’il a amené avec lui) et à écarter certains responsables. Des contrats à durée déterminée ont été changés en CDI au lendemain de l’élection présidentielle. Plus grave pour humilier certains cadres recrutés par ces prédécesseurs il les a effectué dans les gares comme des bagagistes c’est à dire des agents d’orientations voyageurs(AOV).
Au lien de trouver des stratégies pour trouver des solutions aux trains qui circulent à presque vite il passe tout son temps à gérer des futilités. Pire il utilise les appareils et supports de GTS pour sa télévision (Télévision Républicaine de l’APR).
La démotivation a fini de gagner l’ensemble des travailleurs qui craignent une déstructuration de l’entreprise.
Le personnel de l’entreprise attend avec impatience un changement de direction qui pourra faire renaitre la confiance et l’espoir d’un lendemain meilleur.
Cependant, le problème principal de GTS est la lutte féroce que lui avait imposée l’ancien ministre des transports en voulant attribuer l’exploitation du fret à la SN-CFS (Société Nationale des Chemins de Fer du Sénégal) qui est une société de patrimoine. Le schéma institutionnel tracé par La Directive n°01/2014/CM/UEMOA du 27 mars 2014 portant harmonisation des normes et standards de réhabilitation et de construction des infrastructures ferroviaires et des options institutionnelles de gestion des réseaux ferroviaires de l’espace UEMOA donne à chaque entreprise ses missions et prérogatives. La SN-CFS a en charge la gestion du patrimoine ferroviaire (hors TER), alors que GTS est la société étatique d’exploitation (fret et voyageurs). Malheureusement pour des raisons politiciennes, l’ancien ministre avait favorisé la SN-CFS au dépend de GTS à qui on voulait arracher l’exploitation du fret. Tant que ce problème institutionnel n’est pas réglé par l’autorité supérieure (MITTA) il sera difficile de faire des avancées dans la réhabilitation des chemins de fer.