L’Assemblée nationale a été hier le théâtre d’invectives et d’insultes lors du passage du gouvernement dirigé par le Premier ministre pour une plénière sur les questions d’actualité. Un face à face gouvernement avec le parlement marqué par des échanges musclés et des moments de tentions. Prenant la parole, le député de l’opposition, connu pour ses positions radicales contre les membres du gouvernement a encore fait parler de lui. Guy Marius Sagna, puisque c’est de lui qu’il s’agit n’a pas manqué de montrer son amertume en vers le ministre de l’Intérieur qui devait aborder la question de maintien de l’ordre: « le ministre de l’intérieur passe tout le temps à dire des contre- vérités, des mensonges d’Etat. Ils tuent les fils du Sénégal et produit de faux rapports démentis par d’autopsies. Ils tuent à Ngor, à Bignona, Ziguinchor avec des mensonges d’Etat », a lancé sèchement le député au ministre de l’intérieur Antoine Félix Diome. Toujours sur la question de la sécurité publique, Guy Marius Sagna a demandé au Premier Ministre pourquoi les forces de l’ordre violent les droits des populations » Monsieur le premier Ministre, les Sénégalais veulent savoir pourquoi la police et la gendarmerie empêchent les journalistes de faire leur travail, en les torturant. On a vu le cas d’Adja Ndiaye de Dakar actu. Pourquoi la police et la gendarmerie utilisent les populations comme boucliers humains » renchérit le député de l’opposition, avant de demander au premier Ministre pourquoi le Sénégal ne respecte pas les conventions internationales qu’il a signées » le Sénégal a signé des conventions contre la torture, cependant, la police et la gendarmerie torturent des populations. Saccagent des maisons » dénonce t-il. Plus loin, il accuse le Gouvernement d’encourager les forces de l’ordre à tuer les populations » pourquoi les meurtriers ne sont pas traduits en justice. On se demande si vous avez délivré des permis de tuer aux gendarmes et policiers, vous les encouragez à tuer et assassiner des sénégalais qui votent des budgets à acheter des armes avec lesquelles vous les assassinez « a t-il lancé aux membres du gouvernement d’un ton dur et des paroles crues. Le gouvernement était devant les députés pour discuter des questions de l’actualité. Une séance plénière qui n’a pas été tenue depuis un moment et qui était musclée avec des députés de l’opposition qui étaient très engagés devant la délégation gouvernementale conduite par le Premier Ministre.
A BA