La Directrice de la promotion des droits et de la protection des enfants (Dpdpe) a porté une réplique sèche aux 140 intellectuels qui ont initié, ce lundi, une pétition demandant la libération d’Ousmane Sonko et le retrait du décret de dissolution du parti Pastef. Diéguy Diop Fall, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’a pas cherché de midi à quatorze heures pour considérer cette sortie de « lâcheté intellectuelle ».
Très en verbe, elle considère que « se murer dans le silence total pendant que livres et universités sont calcinés, pendant que des êtres humains sont brûlés vifs, pendant que des biens publics et privés sont détruits, pendant que nos valeurs sociales sont bafouées, pour ensuite se ruer honteusement dans les brancards afin de vouloir sauver, dit-on, l’instigateur de ces barbaries susvisées, de ces actes terroristes et subversifs, n’est ni plus ni moins un acte indigne d’un intellectuel ».
En sus, elle a déploré le « mutisme intrigant » de ces universitaires, constitutionnalistes, avocats et responsables politiques sur « la mort des dizaines de jeunes à cause des multiples appels à l’insurrection d’un homme politique irresponsable et peureux, à travers un ‘’gatsa gatsa’’ qu’il finira par transformer en ‘’massa massa’’ » et « nianessa nianessa ».
« Qu’ont dit ces gens-là sur la situation des familles qui ont perdu leurs fils dans ces manifestations, saccages et autres actes de terrorisme concoctés et perpétrés par Ousmane Sono et ses acolytes de l’ex-Pastef ? », s’est, en outre, interrogée Diéguy Diop Fall. Qui soutient qu’« aucune faiblesse n’est envisageable s’il s’agit de menace réelle sur la sécurité nationale et sur l’unité nationale ».
Car, ajoute la responsable de l’Apr Saint-Louis, « la Nation Sénégalaise prime sur tout », demandant une « extrême fermeté sur les principes de l’État de droit et de la République ».