Après une tournée dans les départements de Guinguinéo et de Nioro, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal ( CNTS) et ses partenaires espagnols de étaient à Kaolack. Ils ont fait face à la presse ce samedi pour parler du » Projet d’Amélioration du Système éducatif sénégalais à travers la lutte contre tous les types de violences ».Le projet qui se déroule en partenariat avec la CNTS et l’ISCOD, est financé par la coopération espagnole vise à améliorer les phénomènes de harcèlement notés dans la région de Kaolack. » Nous sommes ici pour un échange d’expérience et de bonnes pratiques surtout relativement à la protection de l’enfant et les mécanismes de gestion de la violence et ceux du dialogue social » a expliqué Hamidou Diedhiou, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal ( SELS).M. Diedhiou qui a représenté la centrale syndicale CNTS a révélé qu’à travers cette journée, un échange entre les bonnes pratiques du dialogue social en Espagne et celles pratiquées au Sénégal seront mises sur la table pour un partage. » Nous saluons l’engouement suscité par le projet au niveau des acteurs institutionnels notamment les Inspections d’Académie ( IA), les Inspections de l’Education et de la Formation ( IEF ) et la communauté avec les parents et les élèves » a-t-il ajouté. » Même si les couches les plus vulnérables sont touchées, il ne faut pas oublier qu’avec les proportions inquiétantes qu’elle a prises la violence n’épargne plus l’administration ni les enseignants. Donc, il faut identifier les différentes types de violences, ce qui a été déjà fait dans un rapport, et élaboré un plan d’action régional qui va réunir tous les acteurs dans une démarche participative, en adéquation avec nos us et coutumes. Cette action permettra d’atteindre le taux d’achèvement autrement dit beaucoup plus d’élèves pourront terminer leur cursus » a listé comme avantages Hamidou Diedhiou. Pour le représentant de la CNTS, le Sénégal a une longue tradition de dialogue c’est pourquoi il pense que le projet trouvera un terreau fertile. » Nous estimons qu’il est bon pour la partie gouvernementale de comprendre qu’il n’y a pas de meilleur chemin que le dialogue. Il faut qu’il fasse preuve de diligence pour éviter les grèves cycliques qui ne sont nullement souhaitées par les syndicats » a-t-il conclu.