Patience encore patience, on va dire. Membres et sympathisants de l’ex-parti Pastef devront encore prendre leur mal en patience concernant la réintégration de leur leader sur les listes électorales. Le fameux 17 très attendu par les pastefiens sera pas malheureusement la bonne. Le conseil constitutionnel qui devait statuer sur la requête de l’État après le jugement rendu par le tribunal de Ziguinchor, a déclaré recevable le pourvoi de l’État du Sénégal. Le juge Aly ciré Ba a cassé la décision du tribunal d’Instance de Ziguinchor qui avait tranché en faveur d’Ousmane Sonko, en demandant sa réintégration sur les listes électorales.Malheureusement on va dire pour Ousmane Sonko et compagnie, la journée du 17 Novembre ne sera pas finalement la bonne pour le leader du parti dissous. Après avoir été débouté par la Cour de justice de la CEDEAO le matin, sur leur recours concernant la dissolution du parti Pastef par l’État du Sénégal, les avocats d’Ousmane Sonko semble perdre un autre combat à Dakar. Espérant une décision de la Cour Suprême en eur faveur, sympathisants et souteneurs de Sonko ont vu leur espoir tomber à l’eau.La participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de 2024 devient ainsi de plus en plus compliquée. Et sa réintégration sur les listes électorales tant demandée va encore patienter. Le juge Aly ciré Ba du conseil constitutionnel a cassé la décision du tribunal d’Instance de Ziguinchor et renvoie l’affaire devant le tribunal hors-classe de Dakar. Un nouvel épisode pour l’affaire Ousmane Sonko, qui sera encore obligé de patienter pour être fixé sur son sort.Le tribunal hors-classe de Dakar qui doit entendre les deux parties et statuer. Si l’une n’est pas satisfaite, il y aura possibilité encore de recours. Comme pour dire que l’affaire n’a pas encore connue son épilogue. Les lendemains de Sonko restent toujours incertains et les pastefiens devront encore patienter le temps de l’épisode du tribunal hors-classe de Dakar.
A. Ba