« C’est un manque de respect notoire à la nation mais une insulte pour le collectif des cadres casamançais qu’ils représentent… »Dixit Ousmane Ba un jeune cadre et responsable politique de l’APR à Ziguinchor qui n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger cette demande. « C’est avec une grande stupéfaction que nous avons lu la lettre des cadres casamançais demandant au Président Macky Sall de libérer l’opposant Ousmane Sonko. Il faut tout d’abord rappeler à ce collectif que le Sénégal est un État de droit et la séparation des pouvoirs est un principe qui est garanti par la constitution de notre pays. Donc demander au garant de la charte fondamentale de notre pays de s’initier dans un dossier en justice avec toutes charges lourdes qui pèsent sur le sieur Sonko est un manque respect notoire à la nation mais une insulte pour le collectif des cadres casamançais qu’ils représentent », a argué Ousmane Bâ.Qui martèle: »Comme le dit on les faits sont sacrés et les commentaires libres,il est important de rappeler à ces derniers au moment où Ousmane Sonko insultait les juges,les magistrats,les forces de défense et de sécurité,ils étaient où ? Quand le sieur Ousmane Sonko défiait la justice de notre pays en refusant de déférer à sa convocation, vous êtes où ? Quand il théorisait son fameux gasta-gasta , on vous a pas entendu ? Pire, quand il disait qu’il allait sortir le Président de la République du Sénégal, élu démocratiquement, le traîner dans la rue comme Samuel Doe, personne ne vous a entendus. C’est inélégant d’adresser cette lettre au président Macky Sall après tous ces évènements qui se sont succédés dans ce pays et qui ont entraîné la destruction de bien des personnes privées et de l’Etat , évalués à des centaines de milliards », avant de conclure : »Comme le dit l’adage, il est préférable de se taire quand nous avons rien d’important à dire.L’histoire retiendra que votre sortie complice montre votre manque d’objectivité sur la question. Le Sénégal est un et indivisible, nous devons tous oeuvrer pour la paix sociale et le développement de notre pays dans la sincérité », a t-il tonné.
Ibrahima GOUDIABY