Henry Ndécky coordonnateur de la dynamique de paix en Casamance lance un appel au Président Macky Sall Il s’exprimait à l’issue du panel de l’Apic ( association des professionnels de l’information et de la communication sur la paix et le développement. Quarante (40) ans on a souffert, les populations ont souffert, il y’a eu des morts, des mines,, des villages abandonnés on pense qu’il faut arrêter. C’est pourquoi je voudrais lancer un appel, un plaidoyer. A la limite des accords de paix obtenus le 13 mai 2023, à Mongone entre la faction Diakaye et l’Etat du Sénégal. Un plaidoyer donc pour dire au Chef de l’Etat, qu’accompagner ces accords c’est mettre en oeuvre tout de suite le désenclavement de la zone. La vallée des palmiers, la zone de Sindian pour que ces populations puissent sentir qu’il y’a un accord qui a été fait ». Par ailleurs chargé de faire la médiation qui a conduit au dépôt des armes le 13 mai 2023entre la faction Diakaye et l’Etat Sénégal à Mongone (Bignona) Henry Ndécky poursuit que l’autre défi c’est des milliers de citoyens qui sont égarés en Gambie et en Guinée-Bissau, d’autres qui n’ont pas d’état civil. « Nous demandons au Chef de l’Etat le Président Macky Sall qui est le père de la Nation, de donner à chaque citoyen ou à chaque personne qui a besoin un Etat civil. De lui permettre de saisir l’occasion de ce dépôt et de faire une mesure spéciale, afin que ces populations là-puissent en bénéficier et rentrer chez eux. Donc nous souhaitons vraiment que l’ensemble des programmes de développement puissent enclencher davantage ». Revenant au déminage qui est devenu une demande sociale, monsieur Henry Ndécky également président de la synergie de la société civile pour la paix en Casamance et la stabilité de la sous-région la COSPAC avance : » On est allé voir les partenaires, les ambassadeurs. Nous également que le Chef de l’Etat mette la main à la poche. Augmenter l’enveloppe du déminage et de la réinsertion afin que ces terres soient dépolluées. Et que ces populations puissent rentrer dans leurs terroirs, dans leurs villages respectifs et savourer ces accords de paix. Mais aussi de poursuivre les négociations avec les autres factions du MFDC », a t-il dit pour finir.
Ibrahima GOUDIABY