« Pour des élections apaisées surtout en Casamance il faut recréer restaurer la confiance et passer par le dialogue… » Alioune Tine fondateur de Africa Jom Center a fait la déclaration le samedi 16 décembre 2023 à Ziguinchor, lors de atelier de formation et de sensibilisation des jeunes des partis politiques, syndicaux et de la société civile. Ce pour un processus électoral présidentiel apaisé, crédible et inclusif. Il soutient d’emblée que les objectifs de cette rencontre sont de créer des débats ici à Ziguinchor sur les défis, sur les enjeux et sur les fenêtres d’opportunités pour avoir une élection présidentielle crédible. « C’est important pour avoir une élection présidentielle apaisée, transparente et surtout inclusive. C’est très important pour nous et nous créons le débat avec l’ensemble des segments de la société et l’administration, l’Etat, les organisations de la société civile, les religieux pour que tout le monde participe à ce grand débat pour permettre au Sénégal qui est aujourd’hui l’objet d’un intérêt aussi bien continental qu’international sur la capacité de résilience du Sénégal à sortir de la crise. Puisque la crise est mondiale puisque la démocratie, la sécurité, la gouvernance est mondiale, elle n’est pas seulement sénégalaise. Et le tournant on ne peut le transformer en une espèce de petite transition où nous réglons les problèmes institutionnels que nous avons », a t-il pesté. Selon Alioune Tine par ailleurs expert indépendant des Nations-Unies sur la situation des droits de l’homme au Mali, pour des élections apaisées surtout en Casamance, il faut recréer la confiance, restaurer la confiance. Et la restaurer pour lui c’est passer par le dialogue. C’est également l’impartialité de l’Etat » c’est tellement important dans la gestion de l’élection, l’impartialité de l’administration qui organise l’élection. Nous avons besoin d’avoir confiance en cette administration. L’impartialité des organes de régulation des élections. Je pense que si tout le monde est rassuré, ça nous permettra d’aller vers de bonnes élections. Mais au préalable c’est pour ça que nous parlons du dialogue de la dernière chance. Il faut que les gens se réunissent, fassent des concessions et co détruisent un consensus pour dire si nous suivons tout cela sur lesquels nous sommes d’accord, nous pouvons avoir une situation préélectorale seraient. Ça passe par le dialogue forcément pas par autre chose »,
Ibrahima GOUDIABY