« Nous avons amené la gendarmerie pas pour intimider mais pour l’ordre et la sécurité et l’Etat ne ménagera aucun effort pour ça à savoir l’ordre et la paix »C’était en marge d’une série d’inaugurations inédites de brigades de proximité de gendarmerie à Tanaf dans le Sédhiou et à Niaguis dans le département de Ziguinchor. Mais également l’inauguration d’une compagnie, d’une brigade et d’un escadron de gendarmerie dans la commune de Bignona. »Nous voulons un Sénégal prospère, un Sénégal de paix, de concorde. Mais pour cela il faut la paix sans cela rien ne peut se faire, pas de santé, pas d’école, les gens ne vont pas dans les mosquées ni dans les églises, pas d’épanouissement. Même si on veut inhumer nos morts c’est pas possible s’il n’ya pas la paix où on le fait dans la précipitation. Et cette situation il n’ya pas longtemps on l’a vécu au Sénégal, des écoles fermées, il n’y avait personne. Le Président Macky Sall depuis 12 est entrain de tout faire pour installer la paix définitivement. Mais il a commencé par la région naturelle de la Casamance avec tout ce qu’il a fait ici pour y arriver. D’abord il a commencé par le développement économique et social, dans un passé très récent, j’étais ministres des infrastructures. Tout ce qu’on a fait ici on l’avait engagé depuis 2014, 2016 pour des infrastructures. Pour que les gens puissent circuler librement et en paix » a déclaré le Ministre Omar Youm en charge des Forces Armées.Il accentué : »Lorsqu’on venait ici, il n’y avait pas de compagnie de transport aérien. Il y’avait air Sénégal qui ne volait plus. Seuls les étrangers qui venaient d’Europe ou d’autres pays descendaient à Cap-Skiring pour venir ici. Il n’y avait pas de bateau ou de bonne routes pour aller à Ziguinchor où en Casamance. Il fallait faire 24 heures pour arriver. Aujourd’hui il y’a les boucles du Blouf, des Kalounayes, du Fogny, du Boudié, tout a été fait. Les voies et les routes ont été dégagées et faites, l’acces à l’électricité et l’eau facilité.Tous ceux qui veulent la paix sont unanimes que c’est ça la paix et on déposé les armes. Et c’est cette paix-là qui va continuer parce qu’on n va augmenter les écoles, les universités, élargir les routes pour faciliter les vas et viens pour ma très qu’il n’ya un seul et unique sénégal. Tout ce qu’on a fait ici c’est plus de 300 milliards de FCFA. Si on calcule depuis 1960 à nos jours donc le Président Macky Sall veut la paix et veut que les gens soient en paix. Il y’a les programmes d’urgences, le PUMA est amené ici pour faciliter l’accès à l’eau et à l’électricité, les plus grands souhaits des populations. On dit en 2025 l’accès universel à l’eau potable et le Sénégal va le réussir ». Selon Monsieur Omar Youm, ce qui reste maintenant c’est maintenir l’ordre et la sécurité. « Si quelqu’un vous tend la main, vous devez faire autant pour que vous soyez tous en paix. Le Président Macky Sall vous a tendu la main pour que vous soyez ensemble. Il a dirigé le Sénégal dans la paix pour son développement. Maintenant la paix c’est deux personnes qui la construisent, on doit parler avec les populations, nos enfants, les jeunes. Casser des écoles, casser des stations d’essence et autres commerces des gens qui ont travaillé dur pour dire investir pour dire qu’on est en démocratie. La démocratie ce n’est pas des histoires ou des problèmes mais c’est le dialogue, les consultations c’est ce à quoi on vous appelle » a t-il dit. Il met en garde: »Tout le monde sait que les populations veulent la paix. C’est pourquoi nous avons amené la gendarmerie pas pour apeurer ou intimider, mais pour ceux qui ne veulent pas la paix. Nous avons renforcé la police, l’armée pour ceux qui veulent semer la terreur, qu’ils soient mis hors d’état de nuire et l’Etat ne ménagera aucun effort pour ça à savoir l’ordre et la paix. Un État qui n’a pas ça peut tomber. La gendarmerie n’est pas là pour apeurer mais protéger, c’est pourquoi la gendarmerie, la police et les forces de sécurité sont là pour accompagner les populations sur le plan juridique, social, conseils ». Et invite les populations à s’approcher d’elles e cas de problème et d’être également sentinelles de la paix, tout en appelant aussi la gendarmerie, la police et les forces de sécurité d’être souples avec les populations pour recueillir leurs difficultés afin de mieux les aider.
Ibrahima GOUDIABY