« C’est quelqu’un d’autre qui sera choisi par les Sénégalais nous appelons tous les autres à accepter à se conformer parce que seule l’acceptation nous conduira vers la paix »Le guide religieux a réitéré son appel lors d’une conférence religieuse à son actif organisée au quartier Kandé-Banéto, à l’esplanade rempli de fidèles hommes et femmes venus répondre à son invitation. « Le Sénégal est un grand pays ce n’est pas par les superficies ou les physiques mais les mentales. Nous avons eu à dépasser beaucoup de choses, beaucoup de phénomènes dans notre vie. Nous sommes jeunes mais nous nous rappelons des années 88-90-92, c’était beaucoup plus dur mais Dieu nous a aidé à remonter tous ces aléas. Et nous voici encore devant ces conditions pareilles », a t-il d’emblée dit.
« C’est pourquoi ce à quoi nous appelons les populations, c’est d’abord le retenu et de savoir que le Sénégal prime avant tout. C’est le Sénégal qui passe d’abord, ce Sénégal est passé entre les mains de Senghor, de Abdou Diouf, de Macky Sall en passant par Abdoulaye Wade. Maintenant c’est quelqu’un d’autre qui sera choisi par les Sénégalais. Nous appelons tous les autres à accepter et à se conformer parce que seule l’acceptation nous conduira vers la paix. Et le Sénégal ne mérite pas les guerres fratricides, le Sénégal ne mérite pas les divergences encore moins les divisions », a t-il déclaré.
Le guide religieux Cheikh Abdourahmane Diallo a par ailleurs abordé également le phénomène de l’émigration clandestine qu’il dit ne pas encourager. « Je n’encourage pas ce phénomène par e que nous avons perdu beaucoup de vies dans cette aventure et nous continuons de perdre. Et on ne gagné pas nos pains en allant clandestinement en Europe ou aux États-Unis. J’appelle le gouvernement à tout faire pour essayer de caser la jeunesse sénégalaise chez elle. Parce que nous avons tout ce dont on a besoin pour un être humain pour vivre. Dieu nous a tout donné au Sénégal et il suffit d’une bonne volonté du dirigeant nous devenons tous peinards chez nous sans aller nulle part ».
Il appelle également les jeunes à s’initier aux métiers ou à se former ou d’aller vers les formations. » Parce que si cette porte là est fermée il faut essayer d’ouvrir d’autres portes. Et je conseille les jeunes de ne pas s’aventurer à prendre la mer ou le désert ou Nicaragua comme ils ont l’habitude de le faire. D’aucuns n’ont pas le choix mais moi je ne les motivé pas parce qu’il peuvent réussir chez nous. Il faut seulement une bonne volonté de nos dirigeants. Mais pour cela, il faut que l’Etat élaboré des projets fiables. Les initier, les former, les accompagner c’est tout. Il faut nous mettre à l’aise chez nous », a t-il suggéré.
Ibrahima GOUDIABY