Après la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le collectif des candidats spoliés on fait une conférence de presse pour contester et dénoncer ce processus qui va vers un hold-up électoral. Bougane Gueye et Cie haussent le ton et dénoncent ce qu’ils qualifient d’un « Coup d’Etat électronique ».Les candidats recalés à l’étape du parrainage digèrent mal leur élimination à l’élection présidentielle. Ils étaient en conférence de presse pour appeler à la mobilisation et contester la décision du Conseil constitutionnel qui a rendu sa liste définitive des candidats qui devront participer au rendez-vous électoral du 25 février où les Sénégalais choisiront leur futur Président.Alioune Sarr, Aminata Touré, Bougane Gueye, Abdourahmane Diouf, Mame Samba Ndiaye et bien d’autres sans oublier Aly Ngouille Ndiaye et Bon Abdallah Dionne qui ont rejoint le combat pour dénoncer le contrôle du parrainage. Ils Ont tous pris part à cette conférence de presse ce dimanche et estiment que le droit est torpillé au Sénégal. Donc ils comptent mener tous les combats nécessaires pour préserver la démocratie dans notre pays.Le collectif considère que le contrôle des parrainages qui a été fait par le Conseil constitutionnel est un coup d’État électronique qui a été exécuté par des juristes au service d’un pouvoir finissant. Abdourahmane Diouf, le président du parti Awalé, évoque que plus d’un million d’électeurs risquent de ne pas voter le jour du scrutin.Il a ainsi profité de l’occasion pour lancer un appel aux observateurs de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union européenne (UE), en soutenant qu’ils n’accepteront pas qu’une victoire technique soit officialisée au soir du 25 février avec ce processus biaisé.
Abdourahmane SY