Le financement de HI reçu de la coopération française lancé à Ziguinchor

2040 personnes ciblées dans dix localités avec une parité totale de 1020 femmes et 1020 hommes pour un impact de plus de 5.000 voire 10.000 personnes

Le directeur régional de l’action sociale Seydou Nourou Thiam au nom du gouverneur de région a présidé ce mardi 30 avril 2024, la cérémonie officielle de lancement d’un financement de HI reçu de la coopération française, le SCAC. A savoir le ministère des Affaires Étrangères. Ce pour des actions de cohésion et de vivre ensemble entre les partenaires HI, Play International et PFPC dans plusieurs localités de la Casamance.Pour Ousmane Diallo chef de projet de la Réduction Violence Armée (RVA) de Handicap International (HI), ce financement va leur permettre avec ses deux partenaires que sont  » Play International » et la PFPC ( Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance) de pouvoir dérouler des actions de cohésion sociale et du renforcement du vivre ensemble dans certaines localités de la Casamance. « Nous comptons toucher 2040 personnes dans ces dix localités avec une parité totale de 1020 femmes et 1020 hommes. Il faut dire que parmi ce groupe, il y’aura une majorité de jeûnes et ne us pensons que ça va impacter plus de 5.000 personnes. Parce que ces derniers vont interagir avec d’autres personnes dans la localité. L’innovation de taille pour nous c’est d’introduire le sport et le jeu comme outils de cohésion sociale. Je crois que ça va nous permettre de renforcer les outils. Parce que nous Hi ( Humanité inclusive) et la PFPC (Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance), travaillons beaucoup dans les villages et les comités villageois, la mise place du dialogue communautaire, causeries et un peu de sensibilisation » a t-il déclaré. « Mais je crois que cette donne sports et jeux va permettre de mieux faire participer cette jeunesse. Parce que nous savons il est plus facile de faire participer les jeunes et les enfants, dans cette construction de la paix et de cette cohésion sociale s’ils sont dans un outil qui leur permet effectivement de se déployer. C’est en cela que je pense que c’est une grande innovation qui pourrait aider à notre niveau le travail que nous sommes entrain de faire » a affirmé monsieur Ousmane Diallo. Un projet qui est prévu pour une durée d’un an, qui a démarré depuis le 1er novembre 2023 et prend fin en fin octobre 2024. « Neus voulons à travers ce financement nous investir dans 10 localités des départements de Ziguinchor et de Sédhiou, répartis dans 05 communes. Il s’agit des communes de Kaour, Nyassia, Boutoupa Camaracounda, Niaguis, Adéane, pour pouvoir accompagner les populations dans ce retour des des communautés, dans leurs localités. Surtout sur son aspect cohésion sociale et du renforcement du vivre ensemble » informe t-il. Pour cela selon lui, ils vont travailler autour de trois axes majeurs. » C’est des axes de formation, de sensibilisation, de dialogue mais aussi d’animations sportives et de jeux pour les jeunes, qui vont leur permettre également de se retrouver ensemble, de pouvoir vire ensemble. De retrouver cette ambiance d’avant départ pour effectivement être ensemble. Ce qu’il faut dire à l’en croire, ils vont cibler dans ces localités qu’ils visent une large majorité des des jeunes.  » parce qu’on sait à travers le sport, les gens pourront vraiment se retrouver ensemble. Et on sait que le sport est une force de cohésion vraiment de retrouvailles entre les populations d’un même village mais aussi populations entre villages » a t-il soutenu avant de poursuivre : » Grâce à l’accompagnement de la plateforme des femmes nous allons s bouster ce leadership féminin. Parce que nous pensons que c’est des populations avec à majorité des femmes qui sont revenues. Et nous savons tout le rôle extrêmement important que les femmes jouent dans cette ambiance de village , qui permet aux communautés de vivre dans une paix durable. Et de pouvoir remettre en place un sentiment d’appartenance et de travail. Et tout ça est soutenu par le travail que nous faisons sur la sécurité. Il faut dire qu’aujourd’hui nous avons accompagné à l’éducation aux risques, si les gens reviennent, il faut les accompagner pour qu’ils puissent vivre ensemble. Mais qu’ils retrouvent une dynamique économique qui leur permet de vivre dans des conditions durables ».

Ibrahima GOUDIABY