Pour lutter contre l’insalubrité et les ordures au marché central de Kaolack réputé trop sale faute d’assainissement, le président Fallou Kébé vient d’octroyer un important lot de bacs à ordures aux commerçants du marché central de la ville de Mbossé Coumba Djiguène. A cet effet, le président de l’ASC Saloum M. Fallou Kébé et par ailleurs opérateur économique digne fils de Kaolack a offert 200 bacs à ordures aux commerçants du marché central. Ce marché jadis le plus grand marché d’Afrique occidentale française est aujourd’hui le plus sale des marchés du pays. Ainsi pour cette action, il s’agit de 200 bacs de 120 litres qui vont servir à assainir ce marché laissé en rade par la municipalité qui devait s’en occuper. Selon le délégué principal du marché monsieur Lamine Ndao, cette action vient à son heure vu l’état d’insalubrité du marché et les mauvaises conditions de travail. « Le marché est sale et nous sommes exposés en le fréquentant. Aujourd’hui avec ce geste d’un fils de Kaolack on ne peut que s’en réjouir et féliciter le président Fallou Kèbé », a déclaré M. Ndao le responsable du marché. Prenant la parole le généreux donateur de constater de visu l’insalubrité dans ce lieu d’échanges. Il déclare: « Cette situation nous la vivons depuis plusieurs années, aujourd’hui il faut un curage quotidien des canaux qui est fondamental. Vous imaginez qu’on reste des jours sans curer les canaux dans un marché qui compte plus de 1000 vendeurs sans oublier les clients qui côtoient tous les jours la saleté, le risque d’attraper des maladies et de les transmettre à leur famille. Vu cette situation nous allons demander l’autorisation aux autorités locales afin de déployer nos propres moyens avec l’aide de l’Etat pour organiser des journées d’investissement humain pour faire face à l’insalubrité et à l’envahissement des moustiques », a expliqué le président Fallou Kébé. Il a ajouté que « le délégué du marché a fait une demande nous allons saisir la mairie dans ce sens comme ça un dimanche nous allons investir le marché central pour l’assainir et le nettoyer. Nous allons aussi adresser une correspondance au directeur général de la Senelec pour organiser une journée de réflexion sur les incendies causés par l’électricité. Le marché central de Kaolack a connu plusieurs incendies et on a toujours indexé les branchements clandestins. Aujourd’hui il est important d’organiser une rencontre pour demander à la Senelec d’accorder et de faciliter aux commerçants les branchements. Cela va éviter ou diminuer les branchements clandestins et les incendies causés par les courts-circuits. A cette rencontre on aura les commerçants et la mairie pour trouver rapidement des solutions pour sauver nos marchés », a rassuré le président des 72 heures du Sine Saloum. « Étant un fils de Kaolack je vis les difficultés avec les populations qui méritent un traitement meilleur de la part des autorités. Les populations doivent connaître leurs droits et les revendiquer pour qu’ils soient respectés. Kaolack doit changer de visage. Les jeunes sont déterminés et veulent changer la réputation de Kaolack ville salle. Avec le peu d’expérience que nous avons, nous comptons accompagner les populations dans ce cadre. Je pense qu’il est temps que Kaolack change parce que l‘heure est grave et il est temps de révolutionner cette chère ville. On a comme l’impression que les populations ignorent leurs droits et que l’équipe municipale ne joue pas son vrai rôle. C’est- à-dire être au service de ses administrés. Les élus ont été portés à la tête de la mairie pour qu’ils soient exclusivement à leur service. Les budgets votés doivent aller aux service des habitants mais on a l’impression que c’est le contraire », ajoute t-il.Pour le donateur, il espère que ces 200 bacs à ordures vont servir à assainir le marché central de Kaolack, avant d’ajouter que d’autres actions sociales, économiques, culturelles sportives et environnementales vont s’en suivre. Pour cela il invite tous les fils de Kaolack à se retrouver autour de l’essentiel pour un Kaolack propre, développé et prospère pour l’intérêt de ses populations.
Khadija SENE (correspondante)