Après deux jours de dialogue national entre le chef de l’Etat Macky Sall et les forces vives de la nation, des conclusions sont issues de ces rencontres. Il s’agit de la date du 2 juin, proposée pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, la confirmation de la participation des 19 candidats retenus par le conseil Constitutionnel, de la « réintégration » de la candidature de Karim Wade, candidat recalé du fait de sa double nationalité. La principale proposition qui était attendue, c’est la date du 2 juin pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les membres de la commission ont expliqué à RFI que cette date permet de voter avant l’hivernage, c’est-à-dire avant la saison des pluies qui commencent au mois de juillet. Mais elle permet aussi de laisser passer le ramadan qui commence dans une dizaine de jours ainsi que d’autres fêtes religieuses. La commission a aussi proposé de garder la liste des 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel, avec la possibilité d’examiner de nouveau les dossiers des candidats recalés ou dits spoliés afin de potentiellement les y ajouter. Une mesure qui permettrait à Karim Wade de pouvoir se présenter. Reste en suspens la candidature de l’opposant Ousmane Sonko, s’il est libéré grâce au projet de loi d’amnistie annoncé lundi par le président de la République, Macky Sall. Enfin, la dernière proposition du dialogue est de permettre à Macky Sall d’assurer la transition à la tête de l’État après la fin de son mandat le 02 avril jusqu’à l’élection de son successeur. Ces propositions vont être déposées devant le chef de l’État, qui doit encore prendre un décret présidentiel pour convoquer le corps électoral. Macky Sall a promis de saisir le Conseil constitutionnel pour valider cette décision. Les sept sages devront aussi examiner les propositions concernant l’ouverture de la liste à de nouvelles candidatures et la prolongation de l’actuel président à la tête du pays jusqu’à l’élection de son successeur.