Journée internationale de la femme: « Right to play » a travers son projet RECAF/Jeu Autonomise les filles par le sport et le jeu

« Autonomisation des filles dans et par le sport:, c’est le thème de la table ronde régionale organisée ce week-end au CEDEPS de Ziguinchor par le projet RECAF/Jeu : Renforcement de capacité des filles par le sport et par le jeu financée par « Right to Play une ONG Canadienne qui s’active dans le sport. Une activité qui entre dans le cadre de la journée internationale de la femme.
L’activité a été présidée par Ousmane Diagne chef de services régional des sports et représentant du gouverneur de région. En effet Right to Play a remis des lots d’équipements complets à 13 clubs et Asc partenaires, 72 filles et garçons venus de Ziguinchor, Bignona et Oussouye. La dite structure a également remis 2784 serviettes hygiéniques.
« Selon la présidente régionale des Badiénou Gokh non moins secrétaire générale nationale madame Cissé Adja Fatou Cissé, cette activité est venue à son heure.  » Autonomisation les femmes c’est ne pas les laisser en rade mais nous renforcer, nous capacités et nous financer. On doit investir sur les jeunes filles pour qu’elles soient autonomes, pour qu’elles ne soient pas dépendantes. C’est pourquoi nous louons Right to Play et ses partenaires pour ce qu’ils donnent aux jeunes filles. On est contents parce qu’on dépendait des trois régions naturelles. On n’est plus envahi par les grosses précoces, elles ont diminué parce que les jeunes filles pratiquent le sport que vadrouiller dans les rues de la rue », a t-elle estimé.
Madame Marie Françoise Faye Tine chargé du projet et renforcement de capacités par le sport et le jeu à Ziguinchor et Sédhiou de Right to Play de déclarer que c’est une thématique qui se meut dans la journée de la femme de ce mois de mars, qui est de vraiment investir davantage, renforcer le financement des femmes. « Nous avons une cible assez jeune qui est de 10 à 25 ans. Et nous apportons notre pierre qui consiste à discuter sur le pouvoir du sport. Un pouvoir transformateur du sport dans la vie d’un jeune, d’une jeune fille. Et aussi on a parlé autour de cette table de l’autonomisation des filles dans le sport. C’est à dire on voit des inégalités dans le sport où les hommes sont plus valorisés que les femmes. Le sport des hommes est plus valorisé que le sport féminin. Et pourtant on a des championnes, beaucoup de femmes qui se sont distinguées. Et il est temps que ces filles qui pratiquent le sport puissent vraiment se retrouver, puissent vraiment avoir leurs places. Que les investissements qui se font pour les hommes puissent se déployés pour que les filles puissent être reconnues. Qu’elles aient dans les clubs des indemnités comme les hommes. Et cela permettrait aux filles d’investir, de faire des activités génératrices de revenus.
Pour madame Thiaré Khadidiatou Diémé adjointe au Maire de la commune de Ziguinchor, « autonomiser les filles c’est soulager toute une famille. Rendre une fille autonome c’est soulager les parents. Et Right to Play nous aider dans l’autonomisation et la formation de nos filles ». Monsieur Ousmane Diagne le inspecteur régional des sports pense que le thème est d’une importance capitale et mérite encore une réflexion à tout point de vue. « Parce que je pense bien le fait de trouver comme support le sport, je pense que Right to Play ne peut pas avoir un moyen plus efficace que le sport pour autonomiser les filles. Je le dis et je le répète, on a besoin des filles leaders, de filles autonomes, des filles capables de changer des situations positivement. Et je pense bien avec tout ce que Right to Play est entrain de faire, on peut s’attendre à des résultats sous peu. C’est l’occasion de féliciter et remercier les partenaires. Le sport est un service public au même titre que le transport, que l’éducation et la santé. Il appartient à l’Etat du Sénégal, plus précisément au ministère des sports de former. Donc si nous avons vraiment des partenaires qui viennent nous épauler nous en tant que services publics en matières sportive, nous ne pouvons qu’accompagner.

                      Ibrahima GOUDIABY