Khalifa Sall leader de la coalition Takhawou-SénégalPréconise des réponses politique économique et culturelle à la crise en Casamance

Khalifa Sall leader de la coalition Takhawou-Sénégal est arrivée tardivement dans la capitale du sud ce lundi. Il estime qu’il faut des réponses politique, économique et culturelle à cette crise qui n’a que trop duré.

« Cette crise est partie des raisons que vous connaissez, que vous connaissez tous. C’est des problèmes fonciers qui sont à la base de tout ça. Mais ces problèmes fonciers sont soutenus par des frustrations qu’ils ne pouvaient pas exprimer. Dans notre démarche à nous qui est une démarche de co-construction nous n’avons pas encore eu le temps de faire le Diokhané bok ici mais il est évident que les programme dont les idées et les actes sont dessinés ne seront pas mis en œuvre sans les populations de la Casamance. Parce qu’il faut raisonner en terme de Casamance, c’est à dire de la région naturelle de la Casamance à la moyenne, à la haute Casamance. Ces trois régions naturelles qui se complètent, qui seront un Creuset pour construire un développement global et fiable », a t-il indiqué.
« Donc la paix c’est d’abord régler les problèmes sociaux. Si les gens ont à manger si les gens ont du travail si les gens ont la paix, ils se soucier ont moins d’aller dans la forêt. Et même ceux qui sont dans la forêt, il faudra véritablement leur tendre la main. Il faut construire une paix durable. Qu’est-ce qui est possible réellement, est ce une solution politique, est une solution économique, est-ce une solution sociale ou c’est des lois. Mais on ne peut pas particulariser la Casamance », a t-il ajouté.
Le leader de Takhawou-Sénégal en l’occurrence le candidat à présidentielle invite les populations de la Casamance naturelle à prendre conscience du potentiel immense que représente leur région.  » C’est pourquoi nous avons fait le parcours, pour qu’ensemble, nous puissions nous donner la main, en donnant la priorité au secteur primaire et au secteur secondaire. C’est-à-dire agriculture, élevage, pêche, et l’industrialisation , la Casamance peut être un poumon du Sénégal. Il est important pour nous d’être à Ziguinchor parce que c’est le cœur de la Casamance. La basse Casamance cette région stratégique qui mérite toute notre attention. Ma conviction est faite, elle est partagée, je suis certain que la Casamance naturelle, le Sénégal oriental naturel et le fleuve naturel, ces trois régions, peuvent nous permettre d’aller à l’autosuffisance alimentaire. Et le managering doit se poser au coeur de ces trois régions qui présentent les mêmes particularités géo-climatiques, pédologiques avec la richesse au niveau du sous-sol. Que ce soit la Casamance, ils ont le zircon, ils ont le pétrole lourd depuis très longtemps. Ils ont une bonne pluviométrie malgré la salinisation des terres, c’est un grenier inexploité et c’est la même chose si vous prenez le Sénégal oriental » a t-il conclu.

               Ibrahima GOUDIABY