Transport des noix d’anacardes par le bateau
Les transporteurs exigent l’exportation des noix d’anacardes via la route
Face à la presse dans l’esplanade du stade Alors ne Sitoé Diatta, ces derniers ont fait face à la presse pour exiger le transport des noix d’anacardes par la voix routière également.
Papa Waly Faye PDG de la société Djamila Logistique, membre du syndicat des transporteurs de conteneurs martèle: » Nous sommes venus à Ziguinchor parce que depuis plus d’une semaine il y’a plus de 250 camions qui ont été bloqués par e que nous avons commencé l’exportation depuis mi-décembre mai. Nous avons fait beaucoup de rotations du jour au lendemain alors qu’il y’avait les camions qui sont arrivés avec les conteneurs. L’Etat a décidé de bloquer tous ces camions là sans discussion préalable avec les vrais acteurs. Cette situation de blocus a conduit à pratiquement au blocus de la campagne d’exportation d’anacardes. Parce que depuis deux ans 2022-2023, l’exportation se fait via la route avec les camions », a t-il brandi.
Il précise qu’ils ne sont pas contre que le bateau soit là « mais nous prônons un transport multi-moderne. Que ceux qui veulent prendre le bateau pour charger leurs conteneurs sur Dakar le fassent. Et que ceux qui veulent le faire à travers les camions le fassent. Mais qu’on nous impose uniquement de charger l’anacarde sur le bateau qui a une capacité très réduite qui vient avec des 20 pieds uniquement avec des 20 pieds alors qu’avec les camions on a des charges de quarantes et de vingt pieds. Et que les chargements de quarante pieds sont beaucoup plus nombreux que les chargements sur les vingt pieds. Donc voilà un problème de choix raison pour laquelle le syndicat nous a dépêché et nous sommes venus ici avec tous les transporteurs ».
Selon lui, Il y’a une situation inhumaine qui se pose, « rassemblez plus de 250 chauffeurs pendant plus de deux jours qui dorment à travers les rues avec leurs apprentis. Donc il y’a 600 personnes qui sont bloquées à Ziguinchor avec plus de 250 camions. Vous imaginez la mane financière qui est entrain d’être détruite. Vous imaginez la tension sociale qui est entrain de se créer au niveau de Ziguinchor. Aujourd’hui tous les exportateurs ont patiné alors qu’ils ne savent pas l’export obéit à des normes bien déterminées. Tous ces exportateurs ont engagé des lettres de crédits avec des délais de livraison bien déterminés. Mais aujourd’hui on veut nous renvoyer à l’orthodoxie anormale. C’est-à-dire tout le monde retourne pour que tout le monde passe par le bateau alors qu’il a des capacités très réduites. Raison pour laquelle nous sommes venus ici pour faire entendre nos vœux. Que nous sommes tout à fait contre cette décision. Que ceux qui veulent prendre le bateau le fassent ceux qui veulent passer par la route le fassent. Ce que nous voulons c’est mener un combat légal. Nous sommes contre toute forme d’illégalité. Nous avons essayé de joindre le gouverneur qui était très occupé par l’arrivée du Président. Raison pour laquelle nous avons fait face à la presse pour expliquer à l’opinion et expliquer aux autorités que cette situation est alarmante et qu’il faut la décanter le plus rapidement possible », a t-il martelé.
Assane Mbaye régional des transporteurs d.accentuer: »Le bateau qu’ils veulent nous imposer nous ne refusons pas mais nous voulons que les autorités libèrent la route. Celui qui veut faire passer par les conteneurs est libre de même que ceux qui veulent passer par la voie routière. Nous ne savons plus où donner de la tête. Des gens qui ont tout investi dans le secteur du transport et leur interdit de faire le transport. Que le bateau et les voitures fonctionnent. Mais on ne peut pas nous imposer le bateau. Est-ce qu’il peut amener tout ce dont nous vivons ici. Nous ne sommes pas d’accord et nous interpellons le Premier Ministre Ousmane Sonko. Ils ne peuvent pas lutter contre l’injustice, tenir les assises et venir nous laisser dans cette situation. Ils n’ont qu’à libérer les voitures sinon nous allons bloquer tout le transport et tout le ravitaillement qui vient à Ziguinchor », a t-il averti.
Ibrahima GOUDIABY