« Nous allons passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait nous demandons que les autorités nous aident »
Ont-il brandi avant de lancer un appel aux autorités. Alassane Diémé vigile Université Assane Seck de Ziguinchor depuis 2007 reviens sur leurs souffrances:
: »Les vigiles qui sont à l’UASZ sont braves, ous avons vécu les mêmes difficultés depuis 2007 dans des conditions précaires. Des salaires qui laissent à désirer d’ailleurs nos salaires étaient à 70.000fcfa, le directeur l’a amené à 50.000fcfa. Ce que nous déplorons et on avait nulle part où dénoncer ce fait, nous avons longtemps souffert en silence. Nous avons longtemps manifesté aujourd’hui nous sommes à bout », a t-il dénoncé. Et suffisant pour ces vigiles de l’UASZ de faire face à la presse ce mardi 12 juin 2024. « C’est pourquoi nous avons décidé d’alerter l’opinion nationale et internationale. Quelqu’un qui doit payer un salaire de 50.000fcfa et avant de remettre il faut dépasser le 10 du mois, vraiment c’est très difficile nous sommes des soutiens de familles. Nous avons laisser des familles et pire l’UASZ est une institution, quand on dit qu’on travaille à l’université, tout le mois de espère. Nous avons beaucoup de personnes derrière nous mais avant de percevoir nos salaires nous contactons beaucoup de dettes. A quelques jours de la Tabaski, nous ne pouvons pas satisfaire nos familles. Nos enfants n’ont pas encore d’habits encore moins le mouton de Tabaski. Donc nous vigiles de l’UASZ nous vigiles nous dénonçons cet état de fait », a t-il martelé. Et au nom de ses camarades d’avertir « nous disons au repreneurs, s’il reste loin et fait des menaces de renvoyer des gens il se trompe lourdement. Nous sommes nés ici nous avons grandi ici et nous avons tout donné à l’université. Quelqu’un qui fait dix ans ou dix-sept ans ne souhaite pas le faire ailleurs », a t-il déploré. Ils lance donc un appel aux autorités « qu’elles nous aident et pensent à nous. Nous sommes très fatigués mais nous nous ‘e pouvons pas laisser pour aller ailleurs. Toutes sortes de salaires sont passées ici mais nous continuons de travailler parce que nous y croyons mais nos débuts sont difficiles. Que les autorités nous viennent en aide, nous ne voulions s que travailler. Nous avons pas pris des pirogues pour voyager ».
Ces vigiles exigent la fin de la sous-traitance. » Nous invitons également à la fin des sous-traitance que nous ne voulons plus. Nous voulons qu’à l’UASZ que tous les vigiles perçoivent la même chose. Parce que c’est nous qui avons la sécurité de l’université, nous passons la nuit et le jour ici quelque soit la situation. Qu’on nous et qu’on se rappelle que les vigiles sont des êtres humains. Depuis que le repreneur est à l’université au mois de novembre qu’il a pris le marché, il attend que l’université vite pour pouvoir payer. Un repreneur doit pouvoir payer même si l’université ne le fait pas même pendant des mois. De 07 heures à 19 heures nous sommes à l’université et si on regarde de plus près c’est comme si on nous payait 1625 fcfa la journée ce n’est pas normal. Nous vigiles voulons que ça cesse. Nous ne pensons pas que le repreneur dispose de fonds. Chaque fois on nous des choses qu’on ne fait pas, la dernière fois on nous a dit que ça n’allait plus se reproduire mais au moment où nous parlons il n’ya pas encore de salaire et nous le déplorons mais nous ferons tout pour que ça cesse », a t-il dit.
Cheikh Sy coordonnateur de FRAPP France Dégage section Ziguinchor d’informer qu’ils ont été interpellés par les vigiles de l’université pour la deuxième fois consécutive, se rendent compte « que ces derniers sont des laissez pour contre, ils ne font pas partie des préoccupations réelles du temple du savoir. Car jusqu’en 2024 il y’a des travailleurs qui travaillent pendant dix sept ans sans contrat. Il y’a des travailleurs encore qui travaillent pendant 17 ans sans être inscrits à l’Ipres ou à aucun institut de prévoyance maladie, sans être inscrits dans les annales de la caisse de sécurité sociale ». Le FRAPP section UASZ, section de Ziguinchor demandent aux autorités de mettre fin à ce genre de situation. Parce que ces gens qui donnent tout à l’université Assane Seck méritent tout. Ils travaillent même étant malades, récemment une femme de ménage a perdu la vie par accident en venant travailler à 04 heures du matin. Ils sont considérés commes esclaves et non des travailleurs », a t-il dénoncé.
Ibrahima GOUDIABY