Le dispositif mis en place pour collecter les ordures ménagères et déchets produits le jour de la Tabaski a permis de réaliser “543 rotations” et décharger “environ 4500 tonnes” de déchets à Mbeubeuss, plus grande décharge publique d’ordures de Dakar, a indiqué le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana.
“Ce résultat a été obtenu grâce à un dispositif qui compte 6000 agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets déployés sur l’ensemble du territoire national dont 4 000 à Dakar”, a-t-il précisé au terme d’une tournée d’évaluation dudit dispositif de collecte, effectuée lundi soir, à Dakar.
La visite de terrain effectuée à travers des points d’ordures les plus sensibles de la capitale sénégalaise, “a permis de voir la qualité du travail des agents déployés sur le terrain, le jour de la fête de Tabaski”, a-t-il ajouté, saluant “l’engagement, la détermination et l’état d’esprit des jeunes et femmes déployés sur le terrain”.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a relevé que les agents ont été au rendez-vous, même si leur tâche a été rendue difficile, dit-il, par les “mauvais comportements” de certains citoyens.
“La tâche a été difficile à cause des mauvais comportements notés dans des points de vente de moutons où l’État” a pris “plusieurs mesures d’accompagnement pour rendre le mouton disponible et accessible à tous”, a-t-il expliqué.
“L’État et les municipalités ont fait énormément d’efforts pour permettre aux vendeurs de moutons et commerçants de tirer profit de cette fête. Mais la prochaine fois, on apprécierait que ces derniers fassent des efforts pour nettoyer leurs sites avant de partir”, a dit Balla Moussa Fofana.
La communauté dans son ensemble s’étant organisée pour sécuriser les points de vente de moutons, les communes de leur côté ayant supprimé certaines taxes dont devaient s’acquitter les éleveurs, il était important que ces derniers, en partant, puissent donner des coups de balai aux espaces qu’ils occupaient.
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a pointé sur ce point “des problèmes de comportements”.
Il a indiqué travailler pour que les différents chefs de points de vente de moutons participent à l’effort de nettoiement, l’année prochaine.
Il y a aussi que l’existence de “points d’encombrement critiques” contribue à rendre difficile le travail de nettoiement sur le terrain, a ajouté Balla Moussa Fofana.
“Ces points d’encombrement retardent le travail de collecte sur le terrain et l’accès de nos équipements à certains endroits des villes”, a-t-il déploré, appelant à “identifier l’ensemble des points d’encombrement et obstacles” aux opérations de nettoiement du cadre de vie.
“Ce sont ces deux points critiques que j’ai constatés sur le terrain. Et nous allons travailler à coordonner les équi