« Tant qu’il n’ya pas satisfaction le mot d’ordre continue si les autorités nous rencontrent c’est pour payer mais pas autre chose »
Les travailleurs des collectivités territoriales ont arpenté les artères de la comme de Ziguinchor pour se faire entendre. Ce, après moult mouvements de protestation depuis deux (02) ans pour exiger le payement des augmentations. Une marche autorisée et encadrée par les forces de l’ordre dont l’itinéraire est de la place-Gao à la mairie, en passant par le rond-point Bélal Ly, Esso, place publique Korentas, rond-point Jean Paul 2. Ils étaient tous munis de foulards, de boubous, d’effigies rouges entres autres signes de protestation. Ils ont arboré des slogans comme « égalité, justice », « mise en place d’un cadre de dialogue », « renforcement de capacités des travailleurs des collectivités territoriales », « équiper les agents de l’assainissement » entre autres slogans. Abib Goudiam SG du syndicat national des collectivités territoriales du Sénégal section Ziguinchor et porte parole de l’intersyndicale dénonce.
« Le 21 ème plan d’action est sorti qui stipule dans son texte que si l’état ne règle pas le problème ces 120 heures de gréves seront renouvelées chaque semaine. Donc ça veut dire tant qu’il y’a pas satisfaction le mot d’ordre continue. Nous avons constaté que cet état-là fait du dilatoire face à ce problème des travailleurs des collectivités territoriales. Donc nous nous sommes levés aujourd’hui comme un seul homme même nos enfants, nos femmes ont participé à cette marche. Pour montrer combien de fois la famille est impliquée dans cette affaire. C’est une injustice injustice doit s’arrêter et l’état doit payer véritablement les travailleurs des collectivités territoriales parce que nous abattons un travail formidable. Mais si aujourd’hui nous fermons c’est pas de gaieté de cœur mais c’est parce que c’est une injustice qui est tombée sur les travailleurs. Aujourd’hui on a payé tous les travailleurs sauf ceux des collectivités territoriales ça pose problème », a t-il martelé
Madia Diop Sané coordonnateur national du mouvement Vision Citoyenne est venu prêter main forte aux travailleurs des collectivités territoriales et marcheurs avant de declare. « Notre présence à leur côté ne doit surprendre personne parce que réellement si vous connaissez la volonté de vision citoyenne son souci majeur d’être aux côtés des populations ne devrait surprendre guerre. Les travailleurs des collectivités territoriales ont trop attendu sur cette question avec cette grève qui a fait presque plus de deux ans. Si réellement dans l’histoire du Sénégal une telle grève a existé ce genre n’est pas fréquent. L’état est une continuité si nous avons eu écho que leur Ministre de tutelle avait rencontré ces travailleurs nous pensions qu’il y’aurait un début de solution malheureusement qui tardent à venir ».
Il accentue: » Et delà nous interpellons les nouvelles autorités étatiques à savoir le régime du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye son Premier ministre ainsi que le ministre des collectivités territoriales. Pour leur signifier en même temps que cette grève n’a fait que trop durer. Et véritablement les Sénégalais qui ont besoin d’actes d’état civil sont entrain de souffrir, ils souffrent le martyre pour avoir leurs papiers. Maintenant ce que l’état doit faire c’est le plus rapidement solutionner ce problème qui n’a fait que trop durer. Il faut pas qu’on ait un nouveau régime et qu’on voit les autres pratiques d’avant pour dire qu’ils ont entendu et vont prendre le temps qu’il faut. Aujourd’hui il n’ya plus de temps à attendre ces travailleurs ont été dans ces mouvements d’humeur depuis plus de deux ans ça suffit largement. Nous demandons aux autorités étatiques nouvellement installées de prendre en compte ces doléances des travailleurs des collectivités territoriales. Et cette solution se pose avec acuité en tant que population ce n’est plus une demande mais une exigence pour que cette problématique puisse connaître un début de solution le plus rapidement possible ». Et de brandir: » Parce que nous ne pouvons pas continuer à venir dans les collectivités territoriales pour chercher des actes d’état civil qui constituent des pieds de grue. Et le gouvernement d’en place nous a dit « Jubeul-joubeunti » nous sommes dans ce sillage-la et nous leur demandons de tout faire pour régler le problème le plus rapidement possible qui n’a fait que trop durer. Il y’a une injustice qui ne dit pas son nom parce que des maires, des adjoints au maire ont eu des augmentations mais pourquoi cette discrimination-là. A la limite c’est une injustice et nous pensons que la justice doit être rétablie dans cette affaire. Ils ne sont pas des esclaves mais des travailleurs convenablement et l’état doit respecter ses engagements ».
Ibrahima GOUDIABY