POUR QUE NUL N’EN IGNORE

J’ai été surpris de voir ces informations dans la presse. Mais venant d’elle cela ne me surprend guère. Après mon remplacement au poste de DAF au mois de novembre 2023, elle m’a licencié de manière abusive à la veille de la campagne électorale.
Je vais porter plainte pour diffamation contre Fatoumata Niang dans la mesure où, la période visée dans la plainte (2021 à 2022) je n’étais pas le DAF de la SEMIG. Comment peut-on me citer dans un fait de détournement couvrant une période où je n’étais même pas agent de la SEMIG (2021) ? J’ai pris fonction comme DAF de la SEMIG le 02 de janvier 2023, or dans la plainte, on parle de 2021 à 2022. Elle a bien mentionné que la SEMIG a commencé à tenir une comptabilité au mois de février 2023. Donc c’est à ma nomination comme DAF.
J’avais lancé le processus de mise en place de la comptabilité en recrutant un chef comptable, lancer la cotation pour l’acquisition d’un logiciel de gestion financière, l’élaboration d’un manuel de procédure administrative et financière et une formation sur l’utilisation optimale du logiciel. La plainte doit être faite à l’endroit de ceux qui avait la gestion antérieure. De plus elle note la non exhaustivité de la saisie comptable pour établir un fait de détournement. C’est absurde !

Pour la petite histoire, c’est la dage du ministère du commerce qui gérait le compte de dépôt de la Semig pour les exercices 2021 et 2022. Et le Fonsis gérait les fonds du capital. La Semig n’avait pas de personnel. C’est au mois d’aout 2022 que la Semig a eu son premier DAF qui a fait une passation de service avec celui DAF du Fonsis.

Aujourd’hui elle revient pour terminer son travail d’acharnement en voulant m’accuser de détournement. C’est peine perdue. Elle est dans la logique de faire porter le chapeau de la faillite de la SEMIG à quelqu’un alors qu’elle en est la seule responsable. Elle est perdue par la masse salariale énorme du fait de son recrutement massif d’agent entre novembre 2023 et février 2024. Une trentaine. À cela s’ajoutent les augmentations de salaires alors que la société peinait à s’acquitter correctement des ses obligations fiscales et sociales. Je vous signale qu’on était en négociation pour ma réintégration au poste de contrôleur de gestion afin de stabiliser la situation financière qui était désastreuse. Qu’est-ce qui a changé entre temps ? Je vais saisir mes conseils, car cette tentative, de vouloir tenir mon image ne passera pas.
Abdou Rahmane Leye