« DYSFONCTIONNEMENTS A LA DGPU : UN AUDIT DE LA COUR DES COMPTES REVELE DES MANQUEMENTS GRAVES »: Abdoulaye Sylla ECOTRA traduit LERAL.NET en justice

Dans un article publié le jeudi 1° août 2024, intitulé « Dysfonctionnements à la DGPU : un audit de la Cour des comptes révèle des manquements graves », Leral.net a fait plusieurs révélations d’irrégularités sur un marché au niveau de la Délégation générale à la Protection des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Le site affirme que « le rapport de la Cour des Comptes exploité « mentionne qu’Abdoulaye SYLLA aurait affirmé être protégé par le Président de la République et le Premier Ministre. Cette prétention aurait influencé ses décisions et sa gestion, contribuant à un climat de favoritisme et de manque de transparence au sein de la DGPU ». Leral est aussi revenu sur les marchés additionnels, signés entre la DGPU et ECOTRA. Face à ces allégations, Abdoulaye SYLLA, Administrateur de sociétés, ès-nom et ès-qualité de la société ECOTRA SA a décidé de saisir la justice. Ainsi, une plainte a été déposée contre le groupe et son administrateur. L’Evidence vous propose quelques passages.

« Dans un article publié le jeudi 1° août 2024, intitulé « Dysfonctionnements à la DGPU : un audit de la Cour des comptes révèle des manquements graves », l’auteur du pamphlet qui a préféré se terrer derrière l’anonymat, installe malicieusement et intentionnellement la confusion entre la personne du plaignant et M. Papa Abdoulaye SYLLA, Ingénieur d’Etat des Travaux publics, Expert spécialisé en infrastructures. La publication de la photo du plaignant en médaillon et à l’entête de l’article ne fait que corroborer cette volonté délibérée et mesquine de faire mal. Sous ce chapitre, il affirme que « le rapport mentionne qu’Abdoulaye SYLLA aurait affirmé être protégé par le Président de la République et le Premier Ministre. Cette prétention aurait influencé ses décisions et sa gestion, contribuant à un climat de favoritisme et de manque de transparence au sein de la DGPU ».
L’auteur prétend que « concernant les réalisations concrètes, l’audit note que près de 60% des projets de voiries et de réseaux divers (VRD) n’ont pas été réalisés dans les délais. Les infrastructures essentielles, comme le système de drainage des eaux fluviales et les services sociaux de base, ont subi des retards importants, compromettant ainsi l’aménagement des zones urbaines ».
M. Abdoulaye SYLLA est au regret de constater que c’est cet anonymat et la violation délibérée des règles qui gouvernent les normes de création d’un medium d’information et communication écrite qui l’ont empêché de faire exécuter le jugement du 13 Juillet 2017
susvisé.
Deux jours plus tard, le samedi 03 août 2024, LERAL.NET revient à la charge dans son article « Paiement imminent : La facture de 6.020.943.259 FCFA pour ECOTRA attendue bientôt sous l’ère Diomaye-Sonko ».
En illustrant ses propos par une photo d’un engin de la société ECOTRA, le signataire de la publication soutient que « la DGPU a introduit un décompte de 6 milliards de FCFA pour paiement à ECOTRA, correspondant au décompte n°01 après une avance de démarrage de 9 milliards sur le contrat n° T 3048/23, d’un montant de total de 57 milliards TTC. Nous sommes très loin du Jub Jubal Jubanteti. Qui aurait cru que, sous l’ère PASTEF, ces pratiques persisteraient ? »
Qu’ainsi, le terme utilisé par l’auteur « pratique » laisse transparaitre de façon manifeste et à bon escient une atmosphère de complaisance dissidente du respect des dispositions légales
Cette intention participe d’une volonté non équivoque de nuire.
En effet, sans preuves matériels à l’appui, l’auteur déclare que « ‘Etat du Sénégal s’est endetté à la place d’Abdoulaye Sylla qui devait livrer les chantiers de Diamniadio clefs en main. Trois mois après notification du marché, il n’avait rien livré. Face à celle situation, la DGPU a été contrainte de recourir à des ententes directes pour plusieurs milliards de francs CFA afin de ne pas compromettre les échéances des travaux ».
Dans entendement de LERALNET, la société ECTRA doit se faire adjuger un marché qu’elle doit financer, l’exécuter et le livrer à l’Etat du Sénégal sans aucune contrepartie financière même si elle a payé de l’argent pour disposer du dossier d’appel d’offres.
Dans ses visées diffamatoires, afflictives et infamantes, LERAL NET publie, immédiatement l’article précité, un document du sieur Ibrahima NIANG adressé à Serigne Bassirou GUEYE, Président de l’OFNAC, par lequel il prétend dénoncer « des marchés de travaux conclus entre la DGPU et ECOTRA dans le cadre du programme d’urgence d’aménagement intégré de la voirie primaire et des réseaux divers du Pôle urbain de Diamniadio (PUI/VRD) ».
Ibrahima NIANG relève que « l’Etat du Sénégal, selon le rapport de la Cour des comptes, a pris l’option d’emprunter entre 2019 et 2021, à la place du groupement ECOTRA-TAUBER, des fonds auprès des bailleurs et partenaires, pour la réalisation des travaux. Ainsi, la BOAD, la BID/CEDEAO et la Société Générale lui ont respectivement prêté 30 milliards, 15 milliards et 101 000 000 d’euros équivalent à 66 milliards FCFA.
Cela montre clairement que le groupement ECOTRA-TAUBER ne devait pas être attributaire du marché des travaux de 140 milliards de FCFA n’ayant pas respecté des obligations contractuelles, notamment en ce qui concerne les modalités de financement des projets.
Bien que le chantier semble être à l’abandon, des décaissements importants, sans rapport avec le niveau d’exécution des travaux, ont été curieusement effectués pour des montants dépassant 140 milliards. De plus, malgré un niveau d’exécution jugé très faible, la DGPU a pris la responsabilité de signer des marchés complémentaires et par entente directe financés par la BOAD et la BIDC pour des montants de 30 milliards de FCFA et 50 milliards respectivement.
Les marchés additionnels, signés entre la DGPU et ECOTRA pour un montant de 80 milliards de FCFA, suscitent des interrogations légitimes, car ils incluent des prestations en partie prévues dans le premier marché de 140 milliards attribué au groupement ECOTRA-TAUBER ».
En se prononçant ainsi, Ibrahima NIANG tente d’insinuer que des organes comme l’AGEROUTE, l’ARMP, la DCMP et l’autorité contractante (la DGPU) n’ont pas bien fait leur travail en se livrant à du favoritisme au profit du groupement ECOTRA-TAUBER en dépit du fait que c’est à la suite d’un appel d’offres international que le marché dont s’agit a été attribué au groupement ECOTRA-TAUBER.
L’amalgame entretenue à dessein par Ibrahima NIANG participe de l’entreprise de dénierement, de diffamation et de vouloir, sans raison, nuire à M. Abdoulaye SYLLA et à la société ECOTRA dont l’envergure internationale est de notoriété publique comme en atteste la filiale installée en Côte d’Ivoire.
A l’évidence, ces allégations portent atteinte à l’honneur et à la considération de Monsieur Abdoulaye SYLIA puisqu’elles sont fausses et publiées dans le but évident de nuire à l’image de Monsieur SYLLA et à ses intérêts.
L’extrême gravité des faits a déterminé les plaignants à porter ainsi plainte contre Dame
DIENG, Ibrahima NIANG, le Journal en ligne LERAL.NET et toutes autres personnes non dénommées pour les délits de diffamation, diffusion de fausses nouvelles ainsi que pour toutes autres infractions éventuellement révélées par l’enquête à venir, en demandant à ce que
Justice leur soit rendue avec la plus grande rigueur.
Pour une bonne administration de la justice et dans le respect des droits des plaignants, il serait judicieux d’ordonner l’arrestation des mis en cause et leur placement sous mandat de dépôt afin que la réitération de leurs actes délictueux cesse définitivement surtout au regard des accusations très graves portées… »