Un véritable changement vient de secouer la justice notamment à la cour suprême.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé, vendredi 9 août 2024, la première réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sous son magistère. A l’issue de cette rencontre, il a opéré un vaste chamboulement dans les différentes juridictions. Ainsi, au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck sont affectés à Tambacounda. Quant à Amady Diouf et Ibrahima Bakhoum, ils ont quitté les juridictions de jugement pour rejoindre l’administration centrale.
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait promis un coup de balai dans la magistrature. Sur ce, le vendredi 9 août 2024, à l’issue du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à un vaste chamboulement dans le secteur de la justice.
Il ressort de cette première réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sous son magistère que Mamadou Diouf occupe désormais le poste de président du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Ibrahima Ndoye, précédemment Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar est nommé Procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Il remplace à ce poste Abdou Karim Diop nommé Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda.
Abdoulaye Ba, précédemment président de Chambre de la Cour d’Appel de Thiès, est nommé Premier président de la Cour d’Appel de Dakar. Il remplace à ce poste Amady Diouf affecté à l’administration centrale du ministère de la Justice. Aussi, Souleymane Téliko, précédemment en position de disponibilité, est affecté à l’administration centrale du ministère de la Justice.
Auparavant, devant encore ses militants au Grand Théâtre, Sonko avait dit que : «Une fois qu’on aura fini de donner un coup de balai (dans la justice) et qu’on aura nommé des magistrats honnêtes, on fera ce qu’il faut avec les dossiers des gens qui ont détourné l’argent du pays». Va-t-on alors vers des convocations et des arrestations après les audits et rapports des corps de contrôle ? L’avenir nous le dira.
Seydou GASSAMA(Stagiaire)