La parution dans les média de l’octroi de trente (30) licences d’exportation de la ferraille et le tollé qui s’en est suivi a conduit le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Monsieur Serigne Gueye Diop, à organiser une rencontre avec les acteurs du secteur.
Lors de de cette rencontre, il a été noté que deux (02) licences d’exportation avaient été accordées initialement à des détenteurs de dépôts agréés, de même qu’à six (6) autres industries étrangères légalement implantées sur le territoire national, en plus des douze (12) nouvelles licences qu’il avait déjà signées.
Cette décision du Ministre a suscité des réactions vives parmi ceux qui espéraient obtenir une licence d’exportation et d’envoyer de la ferraille hors du pays avec la complicité de quelques opérateurs étrangers. Cette situation met en lumière un conflit d’intérêt entre deux groupes : ceux qui crient au Jub Jubal Jubanti et qui veulent exporter la ferraille en collaboration avec des indiens et ceux qui croient au Jub Jubal Jubanti et qui défendent le maintien de ces ressources au Sénégal. Cette situation complexe rappelle la fable de l’hyène déguisée en agneau, cherchant à tromper son monde, mettant en exergue les enjeux de transparence et d’intégrité dans le secteur de l’exportation de la ferraille.
Au fait, Monsieur le Ministre, demandez à la plupart de ces ferrailleur qui s’agitent tant, de vous montrer un dépôt de ferraille répondant aux normes définies dans les différents protocoles.
Pour rassurer son monde, le ministre a promis la mise en place de financements afin d’accompagner le secteur et a promis l’érection prochainement de beaucoup de pôles industriels sur l’étendue du territoire national dans le but de permettre le traitement local des matières premières dérivées de plusieurs secteurs de l’industrie et de l’horticulture. Cela créera de la main d’œuvre et une plus-value sur le secteur industriel.