Comme annoncé récemment par les récents événements, le bras de fer entre le gouvernement et l’Assemblée nationale, notamment les députés de Benno Bokk Yaakaar. Après le rejet par ces députés de la loi visant la suppression du CESE et du HCCT et le dépôt d’une motion de censure, le gouvernement réagit. Une série d’événements et de décisions qui annoncent des lendemains mouvementés dans le landerneau politique sénégalais.
Après les mises en garde du premier ministre le matin, le président de la République est passé à l’acte, signant le décret du limogeage du président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye et du président du conseil économique et social Abdoulaye Daouda Diallo. Comme pour dire que le président a pris acte du rejet de sa proposition de loi par les députés de l’opposition. Confirmant le bras de fer entre les deux institutions, à savoir la présidence et l’Assemblée.
Au moment où les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar déposent une motion de censure, l’exécutif revient à la charge en convoquant l’Assemblée à une session extraordinaire, relançant la déclaration de politique générale refusée par le PM. Sera-t-elle tenue ou pas, en tout cas ce qu’on peut retenir est que nous fassions face à un déroulement de stratégies politiques de la part des deux côtés, gouvernement et députés de la majorité. Ces derniers qui peuvent voir leur volonté de censurer l’actuel gouvernement dirigé par le premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, qui , hier a brandi le bâton annonçant que cette tentative de Benno ne va pas aboutir ; mais de plus, Ousmane Sonko a annoncé le début imminent de la reddition des comptes qui va occuper certainement les députés de l’opposition. Il a fait part d’une interdiction de voyage de certains ténors du régime sortant.
Une journée pleine d’événements, on va dire qui s’est déroulée hier. Chacun entre gouvernement et députés de Benno branle et affûte ses armes de guerre, annonçant des journées qui promettent d’être riches en surprises. Le choc tant attendu entre Benno et le nouveau gouvernement qui semble être sur la ligne de guerre, comme l’a annoncé le premier ministre hier.
A BA