Depuis l’accession au pouvoir du Président Bassirou Diomaye et du Premier ministre Ousmane Sonko, le Sénégal est entré dans une nouvelle ère de transformation politique et socio-économique, marquée par une gouvernance axée sur la transparence et la souveraineté nationale. Leur leadership, solidement ancré dans les idéaux révolutionnaires du PASTEF, s’est distingué par une approche déterminée mais prudente face aux multiples défis hérités du système précédent.
Les 100 premiers jours de ce gouvernement ont été scrutés avec attention par les observateurs politiques : certains saluent les réformes en cours, tandis que d’autres restent sceptiques quant à leur mise en œuvre à long terme. Néanmoins, il est indéniable que les premières mesures traduisent une volonté réelle de rupture avec les pratiques antérieures. Parmi celles-ci, on note la réduction des prix des denrées alimentaires et la distribution équitable des intrants agricoles, illustrant une politique qui place les citoyens au cœur des priorités.
L’une des forces indéniables de ce régime réside dans le charisme du Premier ministre Ousmane Sonko, dont les discours enflammés et porteurs d’espoir ont rallié une large frange de la population sénégalaise et de la diaspora. Sonko incarne l’espoir d’une redistribution plus juste des richesses nationales, d’une lutte implacable contre la corruption, et d’une justice indépendante. Sa rhétorique révolutionnaire s’appuie sur une critique audacieuse de la Françafrique et une vision d’intégration africaine où le Sénégal jouerait un rôle de premier plan.
Cependant, ces ambitions s’accompagnent de défis importants, notamment sur le plan international. Les relations avec la France et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont suscité des interrogations quant à l’engagement du Sénégal envers la souveraineté africaine. Si la rencontre avec le président Macron a mis en lumière des ambiguïtés, le gouvernement a néanmoins réaffirmé son engagement à renforcer les bases d’une souveraineté nationale tant économique que militaire.
Le chemin de la transformation est complexe, et les critiques sur la lenteur des réformes ne doivent pas occulter les efforts considérables entrepris. Des audits ont été lancés pour examiner les zones d’ombre de l’ancienne gouvernance, marquant ainsi la détermination du PASTEF à rétablir la transparence. La dissolution de l’Assemblée nationale, bien que controversée, illustre la volonté des dirigeants de réformer en profondeur les institutions, dans le respect des principes démocratiques.
Le soutien populaire reste un atout majeur pour les dirigeants actuels. Le courage dont ils font preuve face aux multiples pressions, internes et externes, est renforcé par la mobilisation sociale. Cette solidarité, soutenue par des réformes structurelles ambitieuses, est indispensable pour affronter les forces systémiques qui tentent de freiner la transformation du pays.
En somme, les premiers pas de la gouvernance de Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko, bien que prudents, sont porteurs d’une vision claire : celle d’un Sénégal libéré des chaînes de la corruption, engagé sur la voie de la souveraineté et de la justice sociale. L’avenir reste prometteur, à condition que les réformes soient soutenues par une volonté collective de transformation, dans la continuité des idéaux sankaristes qui ont inspiré le PASTEF.
FAYE Abdoulaye militant PASTEF PSD