Politique : Le populisme, la maladie infantile du Projet 

  Le mélodrame ayant  ponctué la nomination -éviction de l’ancien maire de Ndoffane Mame Samba Ndiaye pourrait prêter a sourire tant est s’î s’agissait d’un fait isolé. Mais a l’aune de la gouvernance du duo Diomaye -Sonko cela s’avère inquiétant. A la limite ce camouflet pour les transhumants de l’Etat-APR est un bon avertissement . Toutefois pour un président et son puissant premier ministre se faire dicter la conduite a tenir , le choix des hommes pour la marche du pays par l’armée patriotique en faction dans les réseaux sociaux cela constitue un précédent dangereux . Cela dénote un link sulfureux entre l’Etat et le parti au pouvoir Pasteef nous ramenant 50 ans en arrière. Ce remorquage assumé par le duo Diomaye -Sonko traduit dans toute sa splendeur le populisme ambiant qui caractérise nos nouveaux gouvernants . D’ailleurs un des thuriféraires du nouveau régime le fameux docteur Diallo de Keur Massaer n’a pas pris de gants pour décréter la fin de la démocratie et l’avènement d’un royaume au Senegal. Dans le casting le president de la république est le roi et son encombrant PM le prince . Inutile de vous dire que le crime de lèse majesté est sévèrement puni ! Dans ce contexte surréaliste ou les patriotes scrutent a la loupe les nominations au conseil des ministres le mercredi , il n’est pas indiqué pour les promus d’avoir un jour même lointain dit du mal du Projet et de son incarnation sur terre Pros 

Pour un president de la république nommant a plus de 70 milles fonctions civiles et militaires , l’exercice peut paraitre titanesque devant des candidats qui fussent tout ou prou du système honni 

Trêves de plaisanteries , gouverner un pays comme le Senegal commande une autre posture que celle du populisme a la petite semaine que nous sert le duo Diomaye -Sonko . Le processus de nomination au conseil des ministre est un long processus pour nous faire croire a une méprise. Le fait est que l’armée ´´patriote ´´ a réclamé le scalpel du désormais ex PCA de la Sen HLM’, elle l’a obtenu avec les excuses publiques du president et de son PM . Dans la foulée , les agitateurs de Pasteef réclament un moratoire sur les nominations en attendant la bataille des législatives anticipées. A croire que ceux qui nous gouvernent biberonnés pour la plupart au centralisme démocratique , les dirigeants ne doivent pas être a la remorque des masses . Au contraire ces dernières doivent faire confiance aux premiers pour les mener a bon port . Sinon on tombe dans le populisme qui pourrait etre la maladie infantile du Projet . 

      Madere Fall