Aissatou Ndiaye coordonnatrice du PNDAS satisfaite de l’état d’avancement des travaux des infrastructures

En tournée à Ziguinchor pour s’enquérir de la situation de l’Agropole-Sud dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des Agropoles, la nouvelle coordonnatrice nationale du programme national de développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS) Madame Aissatou Ndiaye a manifesté sa satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux des infrastructures. Elle l’a manifesté à l’issue sa visite de la zone sud dans les régions de Ziguinchor Sedhiou et Kolda.

"Nous avons eu l'occasion de visiter les  producteurs, les organisations de productions parce que l'Agropole travaille beaucoup avec elles. Il y'a un appui à la production qui est un volet très important au niveau de l'Agropole. Et ce qui nous a permis de rencontrer au niveau de Sédhiou, des organisations qui sont dans la production d'anacardes et également de mangues FADECBA qui est une coopérative qu'on appuie, et qui ont pu nous montrer comment cet appui du projet Agropole-Sud a permis d'augmenter leurs rendements par des techniques telles que les éclaircissements, le rabattage. Donc de nouvelles techniques qu'ils ont introduites et nous sommes ravis de voir que ce volet appui à la production porte ses fruits. Ce volet appui à la production aussi montre les résultats. Un appui au niveau l'Agropole-Sud fournir 87 tonnes de semences maïs certifiés, également plus de 500 000 plants de fruitiers aux producteurs", a t-elle d'emblée déclaré. 
 Ce qui permet à l'en croire de booster la production parce qu'il faut qu'on assure la matière première en quantité et en qualité pour pouvoir démarrer les unités de productions. "Nous avons visité les  Infrastructures, les chantiers pour voir comment avancent les infrastructures, les plateformes au niveau d'Adéane et Kolda. Donc au niveau d'Adéane on est à 65% de réalisation des hangars de stockage. Toutes les infrastructures sont donc en cours de finalisation. Au niveau de Kolda aussi nous avons visité le module et on est à 40% de réalisation. Donc c'est correct, il y'a eu l'arrêt hivernal ce qui nous a permis de venir, pour mobiliser davantage les entreprises qui sont entrain de réaliser ces infrastructures. Il y'a un suivi de très près par l'équipe Agropole-Sud au niveau de ces infrastructures. Donc on a également eu à visiter les unités de transformations comme ESPEL que nous accompagnons aussi les très petites entreprises de femmes REFECA et ETICAJOU. l'Agropole aussi une composante qui permet d'accompagner ces entreprises pour leur permettre de renforcer leurs capacités et aussi d'être aux normes pour le marché national déjà et le marché international. Donc nous sommes vraiment ravis de cette visite, de voir déjà que les infrastructures avancent, de nous enquérir des attentes de nos parties prenantes", s'est-elle réjouie.
   Elimane Dramé DG de la SCPLA qui fait la transformation de noix de cajou à la zone industrielle de Ziguinchor à  l'occasion a loué l'acte de l'Agropole. "Ils ont vraiment posé l'acte qui aide à être opérationnel et compétitif. Déjà l'Agropole nous a accompagné indirectement avec l'ITA avec qui nous avons beaucoup travaillé. Et pour analyser nos différents produits et leur mis en norme dans la diversification aussi, l'obtention de nouveaux FRA pour les nouveaux produits. Ils sont entrain de nous accompagner pour l'obtention de la certification achat CCP, nous avons travaillé depuis des mois avec eux et ce travail continue  jusqu'à présent et souhaitons que ça puisse aboutir. Et que nous attendons juste la reprise des activités pour que le travail continue avec l'ITA. Donc c'est quelque chose qui est importante parce que vous ne pouvez pas vendre sur le marché si vous n'avez pas la qualité. l'Agropole nous a aussi accompagné dans le marché déjà au mois de juillet passé, nous avions été en Italie pour voir ce qui se fait là-bas et présenter nos produits au niveau de nos différents acheteurs . Et nous avons vu qu'il y'a tellement d'acheteurs qui se sont intéressés à nos produits et maintenant il nous faut travailler sur la production. Et s'assurer qu'on soit assez compétitif pour pouvoir vendre sur ces marchés fortement demandeurs de nos produits avec une préférence sur la production Afrique".
  Il conclut: "Nous avons une capacité de 2400 tonnes dans notre usine, mais depuis 04 à 05 ans nous n'avons jamais dépassé 800 tonnes. C'est du aux problèmes que nous rencontrons pour satisfaire notre usine en matières premières. Je pense que c'est le cas de la plupart des usines de transformation installées au Sénégal en ce qui concerne la noix d'acajou. Et donc je pense qu'Agropole est entrain de travailler avec les autres filières sur l'approvisionnement. Récemment le coordonnateur m'a réitéré la même chose pour la filière cajou parce que la matière première représente 75% du coût de production. Si vous n'assurez pas cette partie ça vas être difficile pour le reste. Donc l'Agropole travaille beaucoup avec les producteurs à la base et il les appuie de A à Z au niveau de leurs plantations, les normes et les bonnes pratiques. Ils se sont engagés pour faire le link avec les transformateurs. Je pense que ceci va vraiment faciliter notre travail surtout dans le cadre de la certification bio où le link est très important. Et ça nous permet vraiment d'accéder à la mati qualité et de pouvoir travailler directement avec les producteurs. Ce qui va rassurer aussi le marché".

            Ibrahima GOUDIABY