Mbour: Mamadou Lamine Diaïté, l’espoir d’un renouveau aux législatives de novembre

À l’approche des élections législatives prévues le 17 novembre, Mamadou Lamine Diaïté, responsable de Pastef dans le département de Mbour, s’impose comme une figure engagée, prête à relever les défis socio-économiques de son déplacement. Désigné tête de liste de son parti, il entend répondre aux attentes croissantes des électeurs* .

En effet, Mbour est confrontée à de nombreux problèmes affectant plusieurs secteurs. La crise actuelle touche particulièrement la pêche, l’élevage, l’agriculture et le tourisme. À cela s’ajoute une pollution industrielle préoccupante et une spoliation foncière qui aggrave la situation des populations locales. « Mbour est une terre de potentiel, mais ce potentiel est entravé par des problèmes qui touchent directement nos concitoyens », souligne Diaïté. L’affaire de Ndingler, devenue emblématique des luttes contre la spoliation, en est un exemple marquant.

Pour y remédier, Mr. Diaïté a défini des priorités claires dans son programme. L’éducation, la santé, l’emploi des jeunes et le renforcement des capacités sont au centre de ses préoccupations. Selon lui, ces domaines constituent des piliers essentiels au développement de sa localité. « La jeunesse de Mbour souffre, notamment dans le secteur de la pêche où les opportunités se raréfient, entraînant une augmentation de l’émigration clandestine. Nous ne pouvons pas ignorer cette réalité », alerte-t-il, en appelant à des actions politiques résolues.

De plus, le leader politique insiste sur la nécessité d’un dialogue constructif à l’Assemblée nationale. Il estime que les débats budgétaires doivent impérativement refléter les préoccupations des citoyens. « Nous devons soulever les véritables préoccupations des citoyens et faire en sorte que les ministres et services de l’État en tiennent compte », affirme-t-il, déterminé à porter la voix des Mbourgeois.

Par ailleurs, la pression démographique dans le département suscite de vives inquiétudes. L’implantation du port de Ndayane, l’aéroport Blaise Diagne, et le développement industriel accélèrent la spéculation foncière. « De nombreux citoyens se plaignent d’être victimes de pratiques douteuses concernant la vente de terres. Ces situations doivent être traitées avec sérieux », déclare-t-il, plaidant pour une régulation stricte.

Lors des précédentes législatives, Pastef avait réussi à mobiliser un nombre significatif d’électeurs, malgré des revers. Cette fois-ci, l’objectif de Mamadou Diaïté est clair : franchir le cap des 139 000 votes pour atteindre 200 000 soutiens. « Le soutien à notre liste est solide. Nous devons aller à la rencontre des citoyens, que ce soit dans les marchés ou les quartiers résidentiels, pour maximiser notre impact », précise-t-il, misant sur la proximité et le contact direct.

Pour lui, la représentativité à l’Assemblée nationale est cruciale. « En tant que futurs députés, nous aurons la responsabilité de défendre les intérêts de nos concitoyens et d’aborder les problèmes qui les touchent directement. Notre rôle sera de proposer des solutions et de porter un regard critique sur les investissements de l’État dans le département », conclut-il, convaincu que le changement passe par une législature proactive et engagée.

Ainsi, Mamadou Lamine Diaïté se prépare à jouer un rôle déterminant au sein de la quinzième législature. Son engagement en faveur de Mbour et son programme axé sur des enjeux concrets le positionnent comme un acteur majeur du changement à l’Assemblée nationale.
Anta Fofana Konaté (Correspondante)