L’appareil institutionnel de l’État est complètement déchiqueté. C’est un Premier Ministre qui dirige un Président de la République élu inapte à assumer la plénitude de ses fonctions et à prendre toutes ses responsabilités Constitutionnelles.
Pire, on lui fait violer la Constitution et l’oblige parfois à défendre l’indéfendable et même à renier sa signature et ses décrets comme par exemple l’obligation de faire une déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale ou un autre exemple l’obligation du Chef de l’État de veiller au fonctionnement normal et régulier des Institutions, malheureusement c’est Bassirou Diomaye Faye lui-même qui va paralyser le fonctionnement d’institutions Constitutionnelles de la République.
Depuis lors, on theorise la dictature, le parti unique et la mort de l’État avec un Premier Ministre tout puissant qui a sa justice, sa société civile, sa presse et ses moutons et qui décréte sans rapport officiel, sans décision de justice, qui est innocent ou qui doit pourrir à Rebeuss.
L’indépendance de la justice n’a jamais été aussi poignardée, désormais on ne parle plus de son indépendance mais on s’interroge sur l’existence même de Dame Justice avec ce nouveau régime de la terreur incapable de parler de développement, d’émergence ou de progrès, incapable de poser une première pierre mais fort en menaces, manipulations, mensonges, dénigrements et victimisation, sur lesquels se sont basés toutes leurs stratégies de communication qui les a porté au pouvoir avec son lot de morts, de blessés, de vols, de pillages et de destructions de biens publics et privés.
En Casamance des rebelles prennent la parole en plein jour pour assumer leurs rôles et actions dans le combat contre les forces loyales de l’ordre des services de police et de la gendarmerie nationale dans le fameux blocus de la maison d’Ousmane SONKO et se glorifie même d’avoir mis en déroute nos forces de défense et de sécurité…sans être inquiétés ou arrêtés.
Des livres sont écrits pour prôner et justifier l’indépendance de la Casamance sans être interdits et d’autres rebelles prennent librement la parole au nom de l’indéfendable de la Casamance, pour disent-ils corriger la communication du Premier Ministre.
Les services de renseignements, la police nationale, la gendarmerie nationale dans sa globalité, les hommes politiques, la presse…tous savent que notre République du Sénégal n’a jamais été aussi menacée mais beaucoup optent pour le silence. Qui pour sauver le Sénégal ?
Le pouvoir actuel viole les lois et les textes comme il veut comme si le on n’est plus dans un état de droit.
Notre cher Sénégal va tout droit vers le mur si on ne fait rien.
Ousmane SONKO a utilisé tous les moyens illégaux et anti démocratiques pour arriver au pouvoir et il utilisera tous les moyens illégaux et anti démocratiques pour maintenir le pouvoir.
Il n’est pas du genre à féliciter son adversaire ou à reconnaître sa défaite. Pour lui, tous les moyens sont bons pour arriver au pouvoir et tous les moyens, il les a tenté mais aussi tous les moyens sont bons pour maintenir le pouvoir et il les usera.
Le premier barrage pour freiner Ousmane Sonko, est de le mettre en minorité à l’assemblée nationale en donnant une majorité forte à l’opposition et de créer la cohabitation.
Si toutefois, les sénégalais commettent l’erreur fatale de donner une majorité à Ousmane Sonko et à son PASTEF, qu’ils sachent dorénavant qu’ils auront eux-mêmes signé et contribué à la liquidation du travail de Ngalandou Diouf, Blaise Diagne, Lamine Coura Gueye, Senghor, Mamadou Dia, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, Macky Sall et autres dignes fils de ce pays pour mettre sur place un État;
Aussi si les sénégalais commettent l’erreur grave de donner une majorité à Ousmane Sonko et à son PASTEF, celui qui a osé discrédité un Général avec ses étoiles qui a fait un beau travail pour son pays en libérant la Casamance de plusieurs bases rebelles avec des lots d’armes, de véhicules, de munitions mais surtout de champs de drogues et de cannabis, qu’ils sachent également qu’ils auront eux-mêmes signé et contribué à la chute du Sénégal sur tous les plans, ce Sénégal à terre et en lambeaux que l’on connaît aujourd’hui et que l’on a jamais connu, ce Sénégal géré par des casseurs, des incompétents qui n’ont aucune culture de l’État et de la République, ce Sénégal en chute libre depuis 8 mois seulement de gouvernance dont l’économie est en rouge danger, la justice inexistante entre les mains du Premier Ministre, nos marabouts, nos références Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, Cheikh Cheydi Hadji Malick Sy, nos confréries…sont traînés dans la boue par un Cheikh Oumar Diagne niché et renforcé par la présidence et au sein de la Présidence de la République.
Sur le plan social, tout est bloqué dans ce pays, rien ne marche. Les sénégalais souffrent de ce régime dangereux incompétent et incapable.
Les produits et les denrées alimentaires grimpent comme pas possible. Oû est la baisse annoncée en grande pompe ? Que du vent !
Qu’est qui a baissé à part le poids du pain ? Rien.
Si ! Le pouvoir d’achat des ménages a fortement baissé ; certains salaires ont été également baissé en violation flagrante de la loi et même des bourses d’étudiants.
Par contre le chômage a grimpé ainsi la famine, la misère, les agressions, les meurtres, la prostitution sexuelle comme la prostitution politique, dans un pays en chute libre assimilable à un avion sans pilote, un pays qui était jadis aimé et respecté mais qui a maintenant perdu de sa valeur et de sa crédibilité sur le plan international, une République dont les institutions sont à vau- l’eau et dont les principaux piliers de ces Institutions sont à terre.
Cependant si cette occasion de sauver le Sénégal par la carte d’électeur nous échappe, sachons que c’est fini pour le Sénégal.
Me Diaraf SOW Juriste diplômé en Gouvernance Internationale
Maître en Administration Publique
Doctorant en Sciences Politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar
Président national de l’Alliance Démocratique pour une Afrique Émergente/Joowléene