Le Professeur Omar Gassama gynécologue obstétricien enseignant chercheur appelle Ousmane Sonko à doter toutes les régions d’appareils de radiothérapie dans toutes les régions
Pendant cinq (05) jours, les sages-femmes du département d’Oussouye ont été formées dans le cadre de la prévention, de la détection précoce des cancers du col de l’utérus et du sein. Et effet la cérémonie de remise d’attestations a eu lieu ce Vendredi 08 Novembre au centre de santé dOussouye. Une activité qui entre dans le cadre d’une stratégie mise en place par ICONS une société de BTP en convention en convention avec le district sanitaire d’Oussouye, et PROMOVILLES la société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liées au papiomavirus.
« Une semaine intense de vaccination, de dépistage et de formation
Nous sommes à Oussouye avec des objectifs très pointus dans le cadre de l’accompagnement de Promovilles le programme de modernisation des villes dans le cadre PGS de l’entreprise ICONS dans le cadre de leur RSE, qui ont bien voulu travailler avec la société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liées au papiomavirus mais également le district sanitaire d’Oussouye. Au départ nous nous sommes fixés de former 35 sages femmes aux techniques de détection précoce du cancer du sein au dépistage du traitement des légions précancéreux du col de l’utérus. Mais également dépister et traité 300 femmes, sensibiliser 1000 personnes. Après ces 05 jours, nous avons pu quand-même former 35 prestataires qui ont pratiqué qui, j’espère bien ont pu acquérir des connaissances. Et ont pu acquérir également des compétences pour pouvoir mieux dépister très tôt les cancers du col de l’utérus et du sein », a t-il d’emblée informé avant de préciser qu’ils ont pu également dépisté 555 clientes que ça soit pour le cancer du sein mais également pour le cancer du col de l’utérus, qu’ils ont pu vacciner également contre le papiomavirus une centaine de filles et sensibilisé plus de 2000 personnes. Parmi les personnes sensibilisées, le roi d’Oussouye en fait partie, le réseau des femmes enseignantes également en fait partie. Nous avons également tenu des séances de discussions et d’échanges autour de la vaccination avec les populations féminines pour avoir également leur avis. Le principal obstacle par rapport à la vaccination c’est surtout le manque d’information et la peur d’effets secondaires. » Et raison pour laquelle nous pensons que les journalistes également ont besoin d’être rassurée mieux outillés également pour mieux donner la bonne information par rapport aux vaccins contre le cancer du col de l’utérus ».
Le Professeur Omar Gassama gynécologue obstétricien enseignant chercheur à l’UCAD appelle les autorités à davantage travailler pour faire face à ce fléau. Au Premier Ministre Ousmane Sonko, de doter toutes les régions d’appareils de radiothérapie. « Je pense que dans le cadre du référentiel 2050, surtout dans son axe 2, où il parle de renforcement du capital humain mais également des problèmes d’équité également social le Sénégal ne se limite pas à Dakar. Tous les districts sanitaires doivent être dotés d’un appareil de mammographie surtout pour la détection précoce du cancer du sein. C’est vrai que palper c’est bien s’il y’a pas de mammographie parce que quand on parle d’un cancer du sein cela veut dire que déjà c’est un cancer avancé. La mammographie permet tout simplement de détecter le cancer qui n’est pas encore palpable. Raison pour laquelle je pense que ces districts et ces régions doivent avoir des appareils de mammographie. Au delà également il faut des appareils pour traiter le cancer surtout des appareils de radiothérapie qui doivent pouvoir être installés dans tous les pôles régionaux du Sénégal », a t-il dit.
Il se dit vraiment entièrement satisfait, qu’Oussouye a la chance d’avoir les sages-femmes les plus compétentes du Sénégal. La chance d’avoir les sages-femmes les plus engagés, les sages femmes les plus organisés, les sages-femmes les plus déterminées pour participer à l’élimination du cancer du col de l’utérus avant de déplorer: » Nous avons eu quand-même une suspicion de cancer du col utérin avancé. Nous allions ne contacter nos collègues de Ziguinchor pour faire la biopsie et confirmer les lésions. Dans tous les cas elle a besoin de partir à Dakar, elle a besoin de partir à Dakar parce que tout est concentré à Dakar. Si l’appareil de radiothérapie ne tombe pas en panne. L’appareil de radiothérapie ça tombe tout le temps en panne, je fais appel à l’ex maire de Ziguinchor devenu Premier Ministre d’équiper Ziguinchor en appareil de radiothérapie. Moi j’étais content au début en entendant qu’il a un programme, qu’il nous aide à avoir un appareil de radiothérapie à Ziguinchor. Qu’il nous aide à avoir un appareil de radiothérapie à Thiès, à Saint-Louis, à Tambacounda c’est ça leur job. Nous leur donnons rendez-vous dans 05 ans, pour voir si nous aurons des appareils de radiothérapie. Pendant ces cinq jours l’avantage c’est que nous avons utilisé la stratégie de dépistage du cancer du col utérin voir et traiter. Toutes les malades il y’avait 55 clients qui avaient des lésions précancéreuses du col utérin, qui ne savaient même pas qu’elles avaient les lésions précancéreuses du col de l’utérus qui ont été dépistés et traités sur place. Nous avons été à Elinkine où nous avons vu une organisation extraordinaire, l’interconnexion communauté-école-santé, la communauté est au cœur du processus ».
Alassane Sow directeur qualité santé sécurité au travail environnement et développement durable de ICONS a indiqué
que cette activité est formalisée dans une convention signée par les trois partie et va durer trois ans. « Comme nous sommes une entreprise de BTP nous avons privilégié d’intervenir dans les zones es les plus reculées. Et à travers notre stratégie RSE, nous essayons d’impacter la communauté. Cette activité a été préparée avec des objectifs clairs., et aux vues des résultats qui sont communiqués par notre partenaire technique, nous constatons qu’on a dépassé largement les cibles. Nous sommes satisfaits des indicateurs de performance, mais nous n’allons pas nous arrêter là parce que nous avons besoin des résultats sur l’impact de cette activité. PROMOVILLE, 2SSC2P et ICONS vont continuer ce partenariat à Oussouye et nous allons l’élargir dans d’autres zones du pays. Aujourd’hui ce qu’on recherchait c’est d’avoir des partenaires crédibles avec qui on peut travailler pour mieux impacter la communauté », a t-il pesté. Impressionné par la détermination des sages-femmes d’Oussouye, il assure qu’ils vont continuer avec les partenaires à les accompagner. Et que ce sera dans toute la région de la Casamance et sur plusieurs volets.
Dr Cheikh Ndiaye médecin chef adjoint du district sanitaire d’Oussouye s’est réjoui d’avoir acceuillir cette activité qui a cumulé formation théorique, pratique et prévention des cancers gynécologiques, avec un accent particulier sur le cancer du col de l’utérus.
« A cet effet nous sommes particulièrement animés par un sentiment de satisfaction globale. « Parce que l’objectif qui avait été fixé est largement dépassé. Et ceci nous le devons à nos partenaires techniques représentés par la société sénégalaise de colposcopie et de pathologie liées au papiomavirus. Mais également à nos partenaires financiers représentés par l’entreprise ICONS à travers la PROMOVILLE. Cette satisfaction nous la devons également à nos vaillantes sages-femmes des différents postes de santé du district sanitaire d’Oussouye. Vraiment qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette activité. Nous allons oeuvrer également pour la pérennisation, c’est une convention, un partenariat sur trois ans et nous souhaiterions qu’il soit autant que possible éternel. Parce que que la santé c’est une chose qui doit être permanente. Parce que quand on parle de développement, on doit parler de capital humain, qui est une santé durable pour assurer un développement durable. Rien que le renforcement de capacités du personnel et du fait qu’on est outillé nous aidera même si ces femmes sont déployées ailleurs pourront toujours servir la population sénégalaise », a t-il dit.
Il finit par appeler les populations à travers les autorités religieuses et coutumières « pour qu’elles nous aident comme elles sont les voix autorisées, le plus souvent écoutées par les populations. Nous leur demandons de nous accompagner dans la mobilisation et la sensibilisation, pour qu’à chaque fois que les services de santé ont besoin d’elles, qu’elles puissent répondre Dre en masse ».
Ibrahima GOUDIABY