« A un moment donné il faut dire non aux autorités parce qu’il faut qu’elles réagissent le plus tôt possible ».
Dixit Khadim Diène coordonnateur de la coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor qui revient sur les raisons.
« Hier le 21 la coordination des étudiants, tous les représentants des étudiants se sont regroupés lors d’une réunion pour statuer sur la situation que nous vivons au niveau de l’université. Donc c’est pourquoi on a pris une décision à l’issue de cette réunion d’aller en grève illimitée. Pour quand-même fustiger les situations dans lesquelles les étudiants vivent au niveau de l’UASZ. Les problèmes sont nombreux, mais on peut les classer en deux catégories. Sur le volet social et sur le volet pédagogique. Sur le premier volet, nous tous comme nous le savons l’université Assane Seck de Ziguinchor est la seule université qui a un seul restaurant fonctionnel avec un seul repreneur. Chose que nous déplorons et nous l’avons déploré partout. L’autre chose également c’est au niveau social toujours, in a un pavillon mille lits derrière nous qui devait être livré en 2022. Au moment où nous vous parlons nous les travaux sont quasiment terminés il ne reste que la livraison. Donc on attend l’installation des équipements et la livraison et jusqu’au moment où nous parler également on court derrière le ministère. On arrive pas à les recevoir », a t-il fustigé.
Il déplore : »Sur le volet pédagogique les fameux chantiers PGF, qui datent de 2014 donc 10 ans de combat. Jusqu’au moment où parlons, on peine à les recevoir. Alors que nous vivons dans une situation difficile pour avoir des salles de cours. Nous avons atteint le ras-le-bol c’est difficile de courir derrière les autorités de négocier. Parce que depuis le mois de février jusqu’au moment où nous parlons, on négocie la situation pour ne pas aller dans des mouvements même pour cesser des activités pédagogiques. On ne le souhaite pas mais à un moment donné il faut dire non aux autorités. Parce qu’il faut qu’elles réagissent le plus tôt possible ».
Ibrahima GOUDIABY