Cicodev et ses partenaires GRDR et AVSF ont mobilisé ce Jeudi 28 Novembre 2024 au centre régional de formation, les acteurs locaux à réfléchir sur des opportunités locales à saisir dans le cadre du financement des cantines scolaires et leur pérennisation avoir une loi spécifique de l’alimentation scolaire et des ressources additionnelles.
Il s’agit de mairies d’intervention, de conseils départementaux de l’inspection de l’éducation et de la formation, de directeurs d’écoles concernées, de femmes cuisinières dans les cantines scolaires, de presidents de CGE et les approvisionneurs (OP) qui ont échangé avec ces trois structures. Selon Mohamadou Siby assistant programme à Cicodev Afrique dans le programme alimentation durable saine et nutritive, cette activité rentre dans le cadre du programme Niamde 2 qui est un programme de cantines scolaires mis en œuvre avec des partenaires GRDR, AVSF, qui sont des partenaires chargés de la mise en œuvre des cantines scolaires au niveau des terroirs d’intervention. « Nous sommes dans neuf (09) départements au niveau du Sénégal. Il y a aussi Cicodev qui est partenaire dans le cadre du projet et qui gère les actions de plaidoyers au niveau national et au niveau de la base pour avoir une loi spécifique de l’alimentation scolaire et des ressources additionnelles. Et l’atelier d’aujourd’hui rentre dans le cadre des actions de plaidoyer au niveau de la base, des actions qui visent à mobiliser les acteurs et à réfléchir sur des opportunités locales à saisir par les acteurs locaux à mobiliser dans le cadre du financement des cantines scolaires et leur pérennisation. À Ziguinchor, nous sommes dans les trois départements (Ziguinchor, Oussouye et Bignona) et nous intervenons dans 14 écoles et spécifiquement dans trois écoles dans le département de Ziguinchor », a t-il déclaré.
Bouba Sagna 1er Adjoint au maire de Niassya de magnifier cette rencontre avant de révéler que depuis le départ de PAM (programme alimentaire mondial), ils ont tous constaté que les écoles ont un grand mal à retrouver les apprentissages par rapport au quantum horaire alloué aux écoles. « Il faut essayer de voir comment aider les écoles, ceux qui sont dans ma commune, parce que nos élèves font 2 à 3 kilomètres pour rallier l’école. Et à 13 heures repartir à la maison pour revenir à l’école, cela impacte vraiment sur le quantum horaire. Si je fais la situation, c’est seulement une seule école qui bénéficie de cantine scolaire et le problème reste entier. Niassya, se trouvant dans le département de Ziguinchor, se trouve être parmi les communes les plus touchées par le crise casamançaise. Et aujourd’hui, pour favoriser le retour au bercail, il va falloir aussi qu’il y ait un accompagnement et cet accompagnement passe par ces cantines qu’on doit installer au niveau de ces écoles. C’est tout simplement le PAM qui nous a laissé et a laissé un vide au niveau de nos communes rurales », a t-il plaidé.
Ibrahima GOUDIABY